La marche des étudiants qui était prévue ce vendredi 4 novembre dans la ville de Bukavu pour dénoncer le mauvais état de la route nationale N°2 et la hausse du prix de transport en commun, a été réprimée par des éléments de la police nationale congolaise dès son début.
Il s’agit particulièrement des étudiants des Universités et Institut supérieur situés sur le site Universitaire de Karhale, dans la commune de Kadutu. Ils s’insurgent contre l’impraticabilité de cette route dans son axe place de l’indépendance-Sosam, mais aussi la hausse « exagérée » du prix du transport pour y arriver.
Cette marche convoquée par la représentation provinciale, avait comme itinéraire, la place de l’indépendance jusqu’à la Marie de Bukavu, où un mémorandum devrait être lu et déposé.
Les organisateurs regrettent la répression de cette marche, alors qu’ils ont averti toutes les autorités compétentes sur sa tenue.
La coordination provinciale des étudiants du Sud-Kivu à travers son Porte-parole provincial, rappelle aux autorités que les étudiants « ne sont pas à confondre avec le M23 pour être menacés par la police alors qu’ils manifestaient pour des problèmes d’intérêt général ».
Samuel Byamungo insiste également que le droit à la manifestation est garanti par l’article 26 de la constitution de la RDC.
Il annonce qu’une autre marche sera convoquée dans les jours qui suivent, si rien ne fait pour la réhabilitation de cette route et la réglementation du prix de transport en commun sur cet axe.
Héritier Bashige M.