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Les fausses nouvelles peuvent causer des tensions, conduire à la mort. Dans le contexte de guerre comme celle de l’Est de la RDC, les fausses nouvelles peuvent être utilisées pour manipuler l’opinion.

C’est ce que pense  Samy Mupfuni, Directeur Général de « Congo Check » à l’occasion de la journée internationale du « Fact-Checking », ce 2 avril.

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Il appelle à cette occasion les professionnels des médias à utiliser le « Fact-Checking » pour lutter contre la désinformation. 

Au Kivu, regrette Samy Mupfuni, les fausses nouvelles se jouent beaucoup plus sur le terrain ethnique.

« Dans le cas de la crise que nous vivons ici au Kivu, il y a des manipulations ethniques pour s’attaquer aux autres. Parfois la stratégie, c’est de présenter des fausses victimes, de faire des raccordements des événements qui n’ont aucun lien juste pour manipuler le public ou les membres d’autres communautés. Nous, nous croyons que le fact-checking ou la lutte contre la désinformation, particulièrement, aide à réduire les conséquences et à outiller le public sur la vérification des faits », a-t-il fait savoir.

Le fact-checkeur Samy Mupfuni demande aux médias d’intensifier des sensibilisations sur cette stratégie pour que le public soit à même de détecter les fausses informations.

Pour rappel, cette journée vise à souligner l’importance de la vérification des faits dans le contexte actuel marqué par l’abondance de l’information et la propagation des fake news, afin d’arriver à l’exactitude de la bonne information.

Séraphin Mapenzi

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