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    La Coalition Congolaise pour la Justice Transitionnelle (CCJT) recommande au Haut Commissaires aux Droits de l’Homme des Nations-Unies, de soutenir la République Démocratique du Congo dans l’instauration du Tribunal pénal International pour la RDC et/ou les chambres mixtes spécialisées pour juger les auteurs de crimes de masses, en rappel au plaidoyer fait par le Docteur Denis Mukwege dans ses plaidoyers et d’autres acteurs de la Société civile congolaise.

    C’est l’une des recommandations faites par CCJT à l’occasion du séjour du Haut-Commissaire des Nation-Unies aux droits de l’Homme en  RDC, soit du 16 au 18 avril 2024.

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    Dans cette lettre consultée par la Prunelle RDC, cette structure se dit émue de la présence du Haut-Commissaire des droits de l’homme des Nations-Unies dans le pays. Cela malgré que le pays soit confronté aux divers défis, comme le désengagement de la Monusco. 

    «Cette mission se passe au moment où le pays est confronté à plusieurs défis notamment la question du désengagement de la Monusco qui a fonctionné en RDC depuis plus de 20ans. Ce désengagement devra correspondre au réengagement de la République Démocratique du Congolais. Au même moment dans la région des grands lacs en particulier et en Afrique dans l’ensemble, le débat sur la définition des objectifs politiques communs est sur la table des décideurs », peut-on lire dans cette correspondance. 

    A en croire le Coordinateur national de la CCJT et Modérateur du Groupe JT au Sud-Kivu,  l’arrivée du Haut-Commissaire est une grande opportunité pour trouver des questions aux différentes préoccupations.

    « L’arrivée du Haut-commissaire aux droits humains des Nations-Unies est une opportunité pour la République Démocratique du Congo de trouver certaines réponses aux questions de violences et de tueries de masse que connaît ce pays depuis plusieurs années. La publication du Rapport Mapping des nations unies sur les crimes commis en RDC de 1993-2003 était une avancée mais n’a pas permis de mettre en place de mécanismes de justice transitionnelle qui auraient dû aider la nation à sortir de cycles de violences qui ont longtemps duré », fait savoir ces cadres de la CCJT. 

    Selon cette correspondance, l’arrivée du Haut-Commissaire en RDC est une lueur d’espoir pour les victimes qui ne font que souffrir depuis près de vingt-cinq ans. Cela,  sans réparations conséquentes et les auteurs de leurs souffrances, leurs complices et leurs commanditaires se promènent sans être inquiétés.

    D’ailleurs, poursuit cette correspondance,  les services et les institutions devant contribuer à la répression et la prévention pour que ce qui est arrivé aux victimes physiques et les communautés n’apparaissent plus tardent à être mis en place et ceux qui existent ne jouent pas correctement leurs rôles.

     En définitif, la Coalition Congolaise pour la Justice transitionnelle à travers le Comité Provincial sur la justice transitionnelle au Sud Kivu invite le Haut-Commissaire des Nations-Unies aux droits de l’homme, à  plaider pour la prise en compte des groupes spécifiques dans les mécanismes de JT, (les enfants, les jeunes, et les personnes disparues. Également, à encourager la dynamique régionale de la justice transitionnelle dans la Région des grands lacs africains (RDC, Rwanda, Burundi,). 

    Suzanne Baleke

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