La 1325ème Résolution du conseil de sécurité de Nations Unies, portant l’Agenda Femme, Paix et Securité totalise 22 ans ce 31 octobre 2022 depuis qu’elle a été adoptée.
Elle n’a cependant été ratifiée qu’en 2010 par la République Démocratique du Congo. 12 ans après, malgré des avancées constatées, le défis restent énormes et beaucoup restent à faire pour que celle-ci soit effective.
C’est le constat fait par la commissaire provinciale du Sud-Kivu, en charge du genre, Kinja Mwendanga.
Dans une déclaration lue devant la presse ce lundi 31 octobre 2022, à l’occasion du 22ème anniversaire de la Résolution 1325, Kinja Mwendanga est revenue sur les défis pour la promotion des droits des femmes.
C’est notamment les défis liés à la participation, à la protection mais aussi et surtout aux normes sociétales.
Par ailleurs, elle est aussi revenue sur les avancées dont la revision du code de la famille, la mise en place d’un plan action national premiere et deuxième generation, les strategies nationale de lutte contre les VBG et consort.
« Comme vous le savez pertinemment bien, Mesdames et Messieurs, la République Démocratique du Congo n’a ratifié cette résolution qu’en 2010, soit 10 ans après. C’est pour autant dire qu’alors que les Nations Unies sont entrain de fêter le 22ème anniversaire de la résolution, la République Démocratique du Congo n’en est qu’au 12ème. Mais en douze ans, devons-nous le reconnaître, il y a eu des avancées très significatives.«
Kinja Mwenda a clos son allocution par un appel pathétique à tous les partenaires, tant technique que financier à continuer leur soutien aux autorités congolaises pour que la resolution soit effective.
» J’invite les partenaires à joindre leurs efforts aux nôtres pour qu’ensemble, nous fassions une complicité positive dont la cime est la promotion des droits des femmes dans tous les secteurs de la vie. Les femmes doivent être promues dans les espaces décisionnels, représentées dans les institutions politiques du pays et de la Province, exercer les pouvoirs y compris le pouvoir coutumier, continuer à tenir et à promouvoir l’économie et la stabilité. Bref, les femmes doivent jouir de tous leurs droits.«
Cette activité a eu lieu grâce à l’appui de la Synergie des Femmes pour la Paix et la Réconciliation des Peuples des Grands Lacs », SPR.
Judith Maroy