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Les activités sont paralysées dans une bonne partie de la ville de Beni, pour la deuxième fois consécutive ce mardi 31 Janvier 2023.

Cette situation est consécutive à un appel à des journées ville morte lancé par le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) qui exige le départ du Maire policier de la ville de Beni.

Cette structure citoyenne reproche au Maire une gestion opaque de la chose publique. La LUCHA accuse aussi le Maire de spoliation des terrains de l’État.

En réaction, le Maire de la ville, Commissaire supérieur principal Narcisse Muteba Kashale, parle plutôt d’une « manipulation politicienne » des manifestants qui exigent son départ. Selon lui, les manifestants veulent seulement troubler la quiétude de la ville, jusque-là sous contrôle des forces de sécurité.

«Nous sommes dans une période pré-électorale voilà pourquoi, vous allez comprendre qu’il y a la politique dans ces manifestations. Si vous entrer en contact avec les services fonciers vous allez trouver aucun document qui prouve que j’ai vendu des concessions. S’ils avaient même un document, ils allaient déjà balancé ça dans les réseaux sociaux. Comprenez que ce sont des montages, ma conscience est tranquille. (…) Ils cherchent seulement a troublé la ville qui est calme et nous sommes ici pour ce travail de restaurer la paix» a déclaré le Maire Narcisse Muteba Kashale, contacté par la radio Oasis.

Pour cette deuxième journée ville morte, aucun incident n’a encore été enregistré. Quelques coups de balles ont été attendus en ville. Des forces de sécurité ont dispersé certains groupes des manifestants qui voulaient se reconstituer.

Roger Kakulirahi, à Beni

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