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    24 heures seulement après le braquage qui a eu lieu ce mercredi 10 avril à l’entrée présidentielle en ville de Goma et qui a coûté la vie à 5 personnes et des blessées, la police dit avoir mis la main sur les auteurs.

    Le maire adjoint de la ville de Goma qui les a présentés à la presse ce jeudi 11 avril indique qu’il s’agit notamment d’une bande des présumés criminels répartis en 6 catégories.

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    La première catégorie est composée des motards faisant des trafics entre Goma et certaines entités occupées par l’ennemi. La deuxième catégorie est composée de 17 femmes soupçonnées de collaborer avec les malfaiteurs, la troisième cohorte renferme 3 voleurs qualifiés ayant opéré au quartier Mugunga avant d’être arrêtés au quartier Kyeshero.

    Une quatrième catégorie est composée d’un militaire pris au restaurant avec la mission d’éliminer un musicien, alors que la cinquième catégorie est composée de 6 acteurs, dont deux femmes et 4 hommes, présentés comme braqueurs opérant sur l’axe CEP Congo.

    Et la dernière et sixième catégorie enfin, est composée de 4 éléments notamment 2 militaires et 2 faux Wazalendo, ligués pour troubler la quiétude de la population.

    Devant la presse locale, l’autorité urbaine déplore le non-respect des consignes de la part des habitants et les appelle à la vigilance afin d’éviter de tomber dans les pièges de l’ennemi.

    À cette même occasion, un lot de 11 motos appartenant aux présumés bandits faisant les trafics entre la zone occupée par l’ennemi et d’autres appartenant à des inconnus opérant à Goma ont été présentés à la presse.

    Il sied de signaler qu’au moins 10 personnes ont été tuées en ville de Goma en l’espace seulement de deux jours par des personnes porteuses d’armes. Des combattants Wazalendo sont les plus pointés du doigt d’être « auteurs » de cette situation.

    Une mesure les interdisant de circuler en pleine ville avait été même donnée par la hiérarchie du groupe armé APCLS après qu’ils aient été accusés de plusieurs bavures en ville de Goma et ses environs.

     Freddy Ruvunangiza, à Goma

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