Le mouvement citoyen Observatoire d’Actions Parlementaires et Gouvernementales (OBAPG RDC) exprime sa préoccupation quant à la lenteur constatée dans le projet de pavage de certaines avenues de Bukavu. Dans un communiqué parvenu à La Prunelle RDC, cette organisation déplore les retards importants qui pourraient engendrer des « problèmes graves pour de nombreux élèves » à l’approche de la rentrée scolaire prévue pour le 2 septembre 2024.
Selon OBAPG RDC, les travaux de pavage, qui étaient initialement prévus pour durer trois mois, progressent lentement, ce qui suscite des interrogations croissantes au sein de la communauté.
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Le communiqué souligne que les travaux risquent de s’étendre sur plusieurs mois, en raison du fait que les avenues sont barricadées, même dans les zones où les travaux ne sont pas en cours, ce qui complique la circulation.
Amos Bisimwa, militant du mouvement et signataire du communiqué, indique que sur le terrain, les progrès des travaux sont insuffisants.
Il rapporte que certains agents évoquent des problèmes de non-paiement de leurs salaires et un manque de matériaux.
Cette situation suscite des inquiétudes parmi les parents dont les enfants habitent dans les avenues concernées par les travaux, en particulier pour ceux qui utilisent des bus scolaires et des véhicules privés.
De plus, certaines écoles sont situées dans ces avenues, ce qui aggrave encore les préoccupations.
La saison des pluies, qui débute bientôt, pourrait également compliquer davantage l’avancement des travaux.
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OBAPG RDC estime qu’un manque de suivi de la part des autorités a contribué au retard dans l’exécution de ce projet pourtant crucial pour la population.
Face à cette situation, OBAPG RDC appelle à l’intervention du maire de la ville de Bukavu pour inciter les responsables des travaux à accélérer le rythme.
Le mouvement suggère même de travailler la nuit, comme cela se fait dans d’autres régions, afin de finaliser les pavages rapidement. Objectif : permettre aux élèves résidant dans les avenues concernées de ne pas rencontrer de difficultés majeures en matière de transport et de garantir le bon fonctionnement des écoles situées dans ces zones.