L’Association de la Paix aux Enfants Vulnérables et aux Veuves (APEVOV) alerte sur un mouvement des présumés militaires burundais en provenance du groupement de Kigoma, vers le Burundi, qui a été observé la matinée de ce jeudi 17 février 2022 à Kanombe, intervalle entre Kyanyunda et Nyakabere 2, dans la cité de Sange, en territoire d’Uvira au Sud-Kivu.
Selon cette ONGDH, ces hommes en tenue militaire de l’armée burundaise avaient 3 blessés sur des brancards « artificiels et en bois ».
APEVOV indique que ces derniers ont arrêtés des jeunes dans différents villages du groupement de Kigoma, pour les aider à transporter ces blessés jusqu’à la route nationale N°5, où ils ont traversé la rivière Ruzizi sur la piste 3 à Mataba, en groupement de Luberizi.
«APEVOV, plaine de la Ruzizi, demande aux autorités compétentes de renforcer les mesures de sécurité,» dit-elle.
Cette structure signale qu’un autre groupe avait traversé en date du 15 février dernier la rivière Ruzizi, vers le moyen plateau du groupement de Kigoma, en traversant la Route nationale vers Rwanzobe. Ces derniers se seraient installés à Lugeje, Kabere, Mubere et Butuma.
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Contactée à ce sujet, l’armée congolaise continue de nier la présence des militaires burundais dans cette partie de la province.
« Il n’y a jamais eu la présence des militaires burundais, ou des rebelles burundais dans cette partie. J’ai toujours demandé que ceux qui font de telles allégations me donnent des preuves. C’est de l’infox,» explique le Porte-parole des opérations Sukola 2 sud Sud-Kivu, Lieutenant Marc Elongo.
Guilaine Mukumba, stagiaire ISAM
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