Au moins 8 cas de viol ont été enregistrés à l’espace de deux semaines à Lusogha, village de la localité Birundule se trouvant dans le groupement Kanyabayonga en chefferie de Bwito dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
C’est le Conseil Local de la jeunesse du groupement Kanyabayonga qui lance cette alerte ce mardi, 26 mars 2024 à La Prunelle RDC. Il indique que ces femmes sont souvent violées dans des zones champêtres par des hommes armés non autrement identifiés.
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Le dernier cas en date est celui enregistré ce dimanche, 24 mars dernier.
La victime âgée de soixantaine d’années a été violée par des inconnus en armes dans les champs de Bulera.
Après ce forfait, ses bourreaux lui ont ôté la vie par des coups de balles, rapporte le Président du Conseil local de la Jeunesse du groupement Kanyabayonga.
Égide Baghuma indique que la plupart des victimes sont des femmes déplacées, souvent violées lorsqu’elles sont à la recherche de la nourriture.
« Nous sommes surpris de la situation qui se passe dans les environs de Lusogha. On a violé une femme d’ici dimanche, 24 mars. Ce sont des hommes porteurs d’armes non identifiés au nombre de cinq qui l’ont violé. Après avoir terminé cette sale besogne, ils ont tiré des coups de balles sur cette maman et cette dernière est morte sur le champ. Durant ces deux semaines, nous avons enregistré 8 cas des viols », dit avec amertume Égide Baghuma, Président du CLJ groupement Kanyabayonga.
Suite à cette calamité, plusieurs femmes n’empruntent plus le chemin des champs par crainte de tomber entre les mains des violeurs.
Cependant, le Conseil Local de la Jeunesse, tout en condamnant cet acte, appelle les services de sécurité à traquer les auteurs afin qu’ils soient punis de leurs actes.
« Nous Conseil Local de la Jeunesse, alertons les autorités surtout les FARDC et la PNC dans cette zone de faire tous leurs moyens pour dénicher les auteurs puisqu’il serait alors difficile d’aller au champ et là on va chaque fois manquer quoi manger », ajoute-t-il.
Signalons que le village Lusogha héberge environ 5000 familles de déplacés venus de Kikuku, Nyanzale et d’autres entités de la chefferie de Bwito fuyant la guerre du M23.
Ce village situé à plus ou moins 20 kilomètres au sud-ouest de la commune de Kanyabayonga est contrôlé par les militaires des FARDC et les combattants « wazalendo ».
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