Les Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF), demande à son tour au gouvernement congolais à prioriser la réouverture des écoles; et surtout prendre des mesures de prévention pour rendre les écoles aussi sûres que possible.
C’est ce qu’on peut lire dans une dépêche rendue publique ce jeudi et dont copie est parvenue à la rédaction de Laprunellerdc.info.
Dans cette déclaration, l’UNICEF rappelle que des études ont démontré que les écoles ne constituent pas le principal moteur de la propagation de la pandémie; mais que leur fermeture menace directement le développement, la santé, la sécurité et le bien-être des enfants.
« Aucun effort ne doit être ménagé pour rouvrir les écoles et s’assurer que les enfants apprennent à lire, à écrire et à réaliser des calculs de base tout en développant leurs connaissances », a indiqué Edouard Beigbeder, Représentant de l’UNICEF en RDC.
Ainsi donc, pour l’UNICE, la fermeture des établissements scolaires est une menace pour l’éducation, la protection et le bien-être des enfants.
L’UNICEF qui dit continuer d’appuyer le Gouvernement de la RDC pour assurer le droit à l’éducation de chaque enfant; indique que la fermeture des écoles doit uniquement constituer une mesure de dernier recours; après que toutes les autres possibilités aient été envisagées.
Il faut éviter de fermer les écoles à l’échelle nationale
Il recommande donc que l’évaluation du risque de transmission à l’échelle locale constitue un facteur déterminant dans les décisions touchant au fonctionnement des écoles.
« Les décisions de fermeture d’écoles à l’échelle nationale doivent être évitées autant que possible. Lorsque les niveaux de transmission au sein de la communauté sont élevés; que les systèmes de santé sont soumis à une pression extrême; et que la fermeture des écoles est jugée inévitable au niveau local; des mesures de sauvegarde doivent être mises en place » écrit-il.
Notons qu’en octobre 2020, plusieurs élèves du primaire et du secondaire avaient repris le chemin de l’école; après plus de 6 mois à la maison. Deux mois plus tard, les écoles ont été refermées pour raison de la deuxième vague de coronavirus. Des voix se sont levées pour demander la réouverture des écoles d’autant plus que d’autres rencontres se tiennent régulièrement.
Judith Maroy