Accès Humanitaire

Pour clôturer le mois dédié aux droits des femmes, La Prunelle RDC dans sa campagne d’identification des jeunes filles et femmes icônes de la ville de Bukavu a rencontré Prisca Kanga ce 29 mars 2024. Prisca Kanga est une danseuse hors pair qui défie les préjugés de la communauté pour s’exprimer et défendre les droits des plus opprimés à travers la danse.

Âgée seulement d’une Vingtaine d’années . Elle ne choisit pas l’endroit où danser pour faire passer son message. Elle danse sur une scène de spectacle pour égayer son public ou dans des rues pour dénoncer les violations des droits de l’homme.

Lire aussi : Bukavu: par une performance de rue, Prisca Iragi dénonce l’arrestation « brutale » de la journaliste Esther Kanga

Licenciée en Management des Projets mais depuis l’enfance, Prisca Kanga a su combiner les études et la danse.

Quand il faut bouger son corps pour s’exprimer, Prisca Kanga met de côté sa fierté et ses diplômes. Celle-ci s’est frayée le chemin à travers son talent. Elle est une référence de la danse contemporaine à Bukavu.   

Prisca fait partie de ceux qui ont créé la Compagnie « Phoenix ».

« Je suis la Directrice artistique de la compagnie « Phoenix » répond à l’autre bout du fil de La Prunelle RDC. Cette compagnie représentée par Inès Mongominja était d’ailleurs parmi ceux qui ont remporté le meilleur prix aux 9ème  Jeux de la Francophonie organisés, il y a quelque temps en RDC.

Prisca est ambitieuse et pour évoluer dans sa carrière d’artiste, elle ignore tout simplement les préjugés et les qu’en dira-t-on.

Celle-ci appelle d’autres filles talentueuses comme elle à ne pas se décourager. Elle affirme que comme dans tous les domaines de la vie les femmes ont des difficultés à se faire accepter mais elles doivent se battre pour se tailler une place de choix dans la société.

Comme perspectives d’avenir, Prisca veut ouvrir une école de danse professionnelle à Bukavu pour encadrer les jeunes filles.

Lire aussi : Kabare: PHOENIX asbl distribue des fournitures scolaires aux élèves démunis de l’EP Bukunda/Miti

A travers Prisca Kanga, certains parents de Bukavu ont compris qu’une fille peut se choisir la danse comme carrière sans être « pute » ou vendre son corps aux plus offrants.

Cette jeune femme encadre déjà des jeunes enfants dans plusieurs écoles de la ville de Bukavu et dans des familles où les enfants développent les talents de la danse.

Claudine Kitumaini 

Share.
Leave A Reply

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.