Le Groupe de Presse « Tazama RDC » a vivement dénoncé le braquage de deux de ses journalistes par un militaire des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). L’incident a eu lieu ce lundi vers 11h, au quartier Mugunga, dans la commune de Karisimbi à Goma. Dans un communiqué publié ce jour, TAZAMA RDC qualifie cet acte de « violence gratuite et injustifiable ».
Vital Matafula, reporter, et Daniel Buuma, photojournaliste, étaient en reportage sur le thème du recyclage des déchets plastiques lorsqu’ils ont été attaqués par un militaire identifié comme appartenant aux FARDC. Selon les premières informations, le soldat aurait exigé leurs biens sous la menace de son arme.
Les journalistes, tentant de résister à l’agression, ont vu leurs équipements de reportage, téléphones portables et une somme d’argent être emportés par le militaire. Avant de quitter les lieux à bord d’une moto, le braqueur aurait failli échanger des tirs avec un policier de garde dans une résidence privée à proximité.
Dans une réaction immédiate, le Groupe de Presse « Tazama RDC » condamne fermement cet acte de braquage et appelle les autorités à prendre des mesures sévères pour retrouver le militaire impliqué.
« Nous demandons aux autorités de renforcer les mesures sécuritaires à Goma et de garantir que les professionnels des médias puissent travailler en toute sécurité », a déclaré la direction du groupe.
Cet incident s’ajoute à une série d’agressions similaires dans la région, alimentant des inquiétudes croissantes sur la sécurité des journalistes et la liberté de la presse en République Démocratique du Congo.
Il convient de rappeler que cet événement survient dans un contexte sécuritaire déjà tendu à Goma, où les groupes armés et les éléments incontrôlés continuent de semer la terreur dans certains quartiers.
La rédaction du Groupe de Presse « Tazama RDC » exprime sa solidarité avec ses deux journalistes victimes et appelle à une réaction rapide des autorités pour mettre fin à cette insécurité.
Freddy Ruvunangiza, depuis Goma