Intervenons-nous

Ce lundi 2 septembre, les écoles de Goma sont restées fermées en raison d’une grève générale des enseignants des écoles primaires publiques.

Selon Sophie Valinande, porte-parole du syndicat des enseignants du Nord-Kivu, le taux de participation au mouvement de grève atteint désormais 90 %, paralysant ainsi la rentrée scolaire dans toute la ville.

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Dans une déclaration faite à notre reporter Bienfait Tumsifu, Valinande a indiqué que la majorité des établissements scolaires de Goma n’ont pas ouvert leurs portes aujourd’hui.

Elle a appelé les parents d’élèves à garder leurs enfants à la maison jusqu’à ce que le gouvernement réponde aux revendications des enseignants.

Par ailleurs, la Force Syndicale Nationale (FOSYNAT) appelle les enseignants de la province du Nord-Kivu à ne pas céder aux intimidations des gestionnaires d’écoles.

A La Prunelle RDC, Bahala Shamavu Innocent, président de FOSYNAT, a insisté sur le fait que les enseignants des écoles publiques devraient reprendre le chemin des classes uniquement après avoir reçu le salaire s’élevant à 1.500.000 FC, soit environ 500 USD.

Bahala Shamavu Innocent a souligné que le paiement de ce salaire est une condition préalable pour que les enseignants puissent revenir dans les écoles.

Lire aussi : Nord-Kivu : interdiction de remplacer les enseignants en déplacement

Au Nord-Kivu comme au Sud-Kivu, les syndicats des enseignants réclament des améliorations significatives dans les conditions de travail et des réformes urgentes pour le secteur éducatif.

Le mouvement de grève s’inscrit dans un contexte de mécontentement croissant parmi les enseignants, qui exigent des solutions concrètes pour résoudre les problèmes persistants affectant leur profession.

Bienfait Tumsifu depuis Goma

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