Annoncée par certains mouvements citoyens, la série des journées sans taxis n’est pas totalement respectée dans la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Pour la première journée, ce lundi 24 janvier 2022, les activités du secteur de transport tournent à la normale, dans plusieurs rues et ruelles de la capitale du Nord-Kivu.
Si certaines organisations de la Société Civile et des groupes de pression expriment leur mécontentement face à la décision du Maire policier, portant peinture des taxis et bus de transport en commun en couleur jaune, le Conseil urbain de la Jeunesse adhère lui à la vision.
Dans un communiqué, cette structure citoyenne appelle les conducteurs à accepter l’uniformisation de couleur sur leurs véhicules, pour la sécurité et la beauté de la ville touristique de Goma. Elle invite en outre la population à vaquer librement à ses occupations.
Lire aussi Goma: hausse du prix du transport en commun après la grève des conducteurs
«Le conseil urbain de la jeunesse de Goma demande à toute la population de vaquer librement à ses occupations et aux taximen d’accepter l’uniformisation de couleur sur les véhicules pour la sécurité et la beauté de la ville. La couleur jaune est unique et permet facilement à la population d’identifier facilement les taxis et bus. Elle permet également de faire une démarcation entre les transporteurs de taxis et les véhicules personnels. Mais aussi, permet à la police de les identifier facilement en cas d’incident,» peut-on lire dans ce communiqué.
Cependant, la Véranda Mutsanga section appelle l’autorité urbaine à suspendre sa décision.
«Nous confirmons la reprise des journées sans transport en commun à partir de ce lundi 24 janvier 2022 si le Maire ne suspend pas sa mesure obligeant 175$ par taxi bus pour sa peinture jaune,» a indiqué Ricky Paluku, coordonnateur de la Véranda Mutsanga.
Magloire Tsongo, depuis Goma