Bukavu: le dernier avertissement de Zénon Karumba contre les tapages diurnes et nocturnes

Zénon Karumba, le Maire de la ville de Bukavu veut désormais avoir une ville silencieuse et sans tapage. Que ce soit la nuit où la journée, l’autorité urbaine veut avoir le calme dans la ville. Dans un communiqué rendu public ce 22 septembre, le Maire rappelle que des mesures ont été prises contre tous ceux qui font le tapage diurne et nocturne même si ces derniers semblent s’endormir sur leurs lauriers.

« En application des dispositions générales du Décret-loi n° 14/012 du 08 Mai 2014 portant réglementation de la production sonore en République Démocratique du Congo et au Communiqué officiel du Maire n 401/BUR/M.BKV/047/2023 du 10/08/2023 relatif au tapage diurne et nocturne dans la ville de Bukavu, le Maire prévient que toute personne physique ou morale qui se livre aux tapages diurnes ou nocturnes dans la ville de Bukavu sera passible à une amende ne dépassant pas 200.000FC et en cas de récidive la Mairie procèdera au scellage de la structure concernée », rappelle le maire, Zénon Karumba.

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Il ajoute que ce présent communiqué est un dernier avertissement et quiconque ne se conformera pas verra sa maison ou son église scellée.

Dans une autre communiqué signé le même jour par l’autorité urbaine, celui-ci rappelle que l’heure de fermeture des activités de Nganda, boites de nuit, bistrots, terrasses, ciné vidéo, clubs reste fixée à 22 heures sur toute l’étendue de la Ville de Bukavu.

« Cet avis de fermeture est un dernier avertissement et tout récalcitrant s’expose à la rigueur de la loi » insiste, Zénon Karumba.

Notons que dans ville Bukavu, des tenanciers de Nganda, bistrots, des Églises de Réveil, des éditions et publiphones font des tapages à longueur des journées et même pendant la nuit.

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Ces derniers ne se soucient pas qu’ils soient à côté d’une école, une structure sanitaire ou d’une maison d’habitation avec des enfants et vieillards qui ont besoin du calme.

Ces avertissements du Maire sont soutenus à Bukavu. Des habitants veulent retrouver le calme alors que la situation de bruits quotidiens inquiète.

Claudine Kitumaini