Des cadres de base, acteurs de la Société Civile, ainsi que le Commissariat de la Police Nationale Congolaise en commune de Kadutu, se sont engagés ce jeudi 23 décembre 2021 à mutualiser les efforts et partager les informations, pour l’éradication de l’insécurité dans cette partie de la ville de Bukavu.
Cet engagement a été pris au cours d’un dialogue communautaire organisé par l’Association des Femmes des Médias (AFEM) à leur intention.
Sous le thème « Recrudescence de l’insécurité à Kadutu : face à l’implication des parties prenantes », ce dialogue a permis aux participants de partager les informations sur les différents cas d’insécurité, leurs causes et les pistes de solutions.
Après plusieurs heures d’échanges, les participants sont parvenus tous à prendre des engagements et ont formulé des recommandations pour éradiquer l’insécurité à Kadutu.
Parmi les recommandations des acteurs sociaux et les cadre de base, on note l’augmentation des effectifs de la Police, la lutte contre l’impunité à l’encontre des personnes arrêtées dans des opérations d’insécurité, la fermeture de toutes les maisons de tolérance et de vente de boissons fortement alcoolisées, ainsi que l’annulation de l’arrêté portant autorisation de la commercialisation de ces boissons.
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Ils ont également opté pour une meilleure collaboration entre les autorités locales et judiciaires pour que chaque fois que des bandits auteurs de l’insécurité sont arrêtés, ils soient jugés.
De son côté, le Commissaire supérieur adjoint et commandant de la PNC Kadutu, Kyatenda Patrick, a réaffirmé l’engagement de la Police de continuer à sécuriser les personnes et leurs biens.
Il recommande aux acteurs de la Société Civile et les cadres de base de partager à temps réel les informations sur les cas d’insécurité dans leurs milieux respectifs pour faciliter la police à intervenir.
« Il existe un facteur très important en matière de sécurité c’est l’information. Quand l’information ne circule pas la police ne peut pas opérer une magie pour savoir qu’il y a insécurité quelque part. J’ai donné cette recommandation aux cadres de base, la jeunesse et aux acteurs de la Société Civile, pour qu’à chaque fois qu’il y a un cas d’insécurité ils nous alertent. Sans cela beaucoup des cas d’insécurité peuvent passer dans les chiffres noirs sans que la police ne soit au courant » a insisté le commandant PNC Kadutu.
Ce dialogue s’est tenu dans le cadre du projet d’action de promotion de la paix et de la bonne gouvernance à travers les médias de la ville de Bukavu, mis en œuvre par AFEM à travers la Synergie des Médias d’Uvira-Fizi (SYMUF).
Bertin Bulonza