Intervenons-nous

Les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) confirment la mort de 3 de ses éléments dans la région de Minembwe, en territoire de Fizi au Sud-Kivu. Elles accusent les miliciens Twirwaneho et alliés.

C’est le Porte-Parole de l’armée dans la région qui l’a confirmé à LaPrunelleRDC.CD, quelques jours après une situation de panique dans la région.

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Des fortes détonations ont été entendues toute la soirée de ce dimanche 1er octobre 2023 dans la région de Minembwe, en territoire de Fizi au Sud-Kivu.

Pour les FARDC, ceci est un « sabotage du processus de paix » déjà entrepris par le Commandant de l’armée de la région. Une « provocation » suivie des attaques de Twirwaneho contre la douzième brigade basée dans la région.

Le Sous-lieutenant Meya GBE Jérémie explique que trois militaires ont été tués entre le 3 et le 30 septembre dernier. Ceux tués le 30 ont certainement mis la poudre au feu.

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« Le 3 Septembre dernier, le groupe terroriste Twirwaneho a procédé à l’assassinat d’un militaire au niveau de l’UJEAFI. Son corps sans vie a été retrouvé 48 heures après dans la rivière Lwiko. A la date du 30 septembre, les mêmes éléments Twirwaneho sous la conduite du colonel déserteur Sematama Charles, ont réussi encore à assassiner à la hauteur de la localité Kakenge, précisément dans un poste de garde mixte avec la PNC, 2 soldats de première classe qui étaient commis de garde. Ils avaient réussi à emporter deux armes AK-47. Les deux corps ont été cachés pour éliminer la moindre trace », explique-t-il.

Le 28 septembre dernier, 12 éléments du groupe armé « Twirwaneho » se sont rendus aux Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans la zone de Minembwe en territoire de Fizi au Sud-Kivu. Parmi eux, 7 mineurs. Deux mineurs ont été des gardes du corps du Colonel déserteur Sematama, selon les FARDC. Ils ont été acheminés à Bukavu.

Pour l’armée, l’assassinat de deux militaires, quelques jours après est une sorte de représailles du groupe Twirwaneho, Gumino et consorts.

« Pour monter au créneau, la nuit du 1er au 2 octobre en cours, l’État-major de notre 121ème bataillon parachutiste a fait l’objet des attaques ciblées dudit groupe terroriste à travers différentes directions. Retenez que tout ceci à cause de l’évacuation de 12 rendus la semaine dernière dont 7 mineurs, en l’occurrence, deux escortes de Charles Sematama », accuse GBE.

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Installer un climat de méfiance contre l’armée

Depuis plusieurs mois l’armée a institué des dialogues et des concertations avec différentes couches de Minembwe et environs pour tenter de ramener la paix et la cohabitation pacifique. Plusieurs rencontres ont conduit parfois à désamorcer des pièges qui constituaient des sources de tension entre des membres des communautés.

Cet acte de « provocation » de Twirwaneho vise à saper tous ces efforts, selon l’armée. Les groupes armés visent à monter les populations contre les forces de défense et de sécurité.

« Ils visent les objectifs dangereux suivants: installer un climat de méfiance au sein du mariage civilo-militaire à Minembwe. Chercher à gagner les âmes et les esprits de paisibles citoyens qui ne font pas partie du groupe. C’est à priori initier les enfants mineurs à l’idéologie belliciste, vouloir présenter devant la face de l’humanité que l’armée en général et la 12ème brigade de Réaction Rapide sont incapables de protéger la population civile à Minembwe », regrette le porte-parole de l’armée.

L’armée annonce déjà qu’elle a intensifié les patrouilles en profondeur et entamé des enquêtes sérieuses pour tirer la situation au clair.

« Le commandement de la 12ème brigade de réaction rapide tient à informer l’opinion tant nationale qu’internationale sa désolation aiguë face aux actions belligérantes de Twirwaneho qui cherche à tout prix la déstabilisation de la machine gouvernementale et de l’autorité l’Etat via son armée y compris le sabotage à forte dose du processus de paix par le moyen de dialogue qui commençait déjà à produire des résultats positifs de part et d’autre ».

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Le Général Ehonza André Oketi demande « patriotiquement » aux paisibles citoyens issus des communautés confondues, habitant les hauts plateaux de se désolidariser directement ou indirectement des « ennemis de la nation » afin de bien préserver l’unité nationale, l’autorité de l’État congolais et aussi les générations futures.

Jean-Luc M.
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  1. Pingback: Minembwe : les Twirwaneho veulent opposer les populations à l’armée (FARDC) - La Prunelle RDC

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