Intervenons-nous

Après l’interdiction des marchés pirates dans la ville de Bukavu, des agents de la police continuent leur chasse aux sorcières vis-à-vis des vendeurs sur certaines artères de la ville de Bukavu. Des dérapages continuent à se faire signalés.

Si la Police Nationale joue sa mission en « maintenant l’ordre », celle-ci viole à la même occasion celle-ci, lors qu’elle ne participe pas à la protection de la population et ses biens.

C’est ce que pensent les observateurs après un assaut des éléments de la police ce mardi 9 février sur certains marchés pirates. Notamment, ceux situés sur avenue Georges Defour, dans la commune de Kadutu. Ces derniers ont emporté avec eux, les marchandises de certains qu’ils ont trouvé sur le lieu.

Des témoins sur place, affirment également que ces policiers n’ont pas touché sur les biens d’autres vendeurs. Surtout ceux qui vendent des appareils électroniques sur la même avenue, mais plus proches de la place de l’Indépendance.

« Tous les bien de notre ami ont été emporté. Ils lui ont dit qu’il allait les retrouver au niveau du commissariat de l’avenue de la Poste. Sur place, il a retrouvé certains de ces marchandises (jus et autres boissons) en train d’être consommé par des policiers ». Nous a relaté l’un des victimes sur de cet incident.

Ces « petits commerçants » exigent des places au marché

Reconnaissants qu’ils étaient en infraction, ces vendeurs s’indignent sur le fait que leurs biens emportés ne sont plus retrouvé. Pourtant selon eux, la police devrait plutôt protéger leur bien.

A part des boissons saisis par les policiers, ont peut également citer des parfums, habits et autres produits divers qui ont été emportés pendant cette opération.

Ces vendeurs justifient la décision de rester sur le bord route, par le fait que les différents marchés de la ville n’ont plus d’espace pour contenir tout le monde. Ils appellent donc autorités d’agrandir des marchés et construire d’autre pour qu’ils puissent s’y installer, Cella pour éviter ces genres de dérapages avec ce phénomène « marché pirate ».

L’opinion publique pense également que ce phénomène est aussi dû à un taux de chômage élevé. Ce qui a poussé beaucoup de gens à embrasser la carrière du commerce. Le phénomène qui conduit aujourd’hui au problème auquel la ville de Bukavu est confrontée avec ses dérapages.

Rappelons que ce même phonème est observé sur d’autres artères de la ville. Cas du bord en face de la 33e Région Militaire, même situation au Marché de Nyawera où les marchandises sont la vraie cible des éléments de la PNC.

Eric Shukrani

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