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Certains cadres du Front commun pour le Congo (FCC), plateforme du président honoraire Joseph Kabila Kabange; ont dernièrement indiqué que des démarches sont en cours pour une révision de la Constitution; afin de passer au suffrage indirect pour les élections présidentielles de 2023 en RDC.

Ces derniers ont estimé que ce système serait moins coûteux par rapport à d’autres; mais aussi il permettrait d’éviter des contestations; comme cela a été le cas en 2006 et 2011, ou encore en 2018.

Juste après ces propositions, des réactions n’ont pas hésité de pleuvoir de tous les côtés; pour dénoncer certains, un énième prétendu piège tendu par le Camp Kabila, pour remporter la prochaine présidentielle.

Selon Amani Sangara Didier, Analyste indépendant des questions politiques, le moment est arrivé pour que le CACH commence à découvrir les pièges tendus par le FCC

«Il faut dire que cette proposition d’organiser les élections aux scrutins indirects, ne peut vraiment réussir sans la révision de la constitution; et la chose étonnante est de voir que la proposition vient du camp Kabila; pourtant nous avons deux familles au pouvoir dont l’une ignore cette proposition. Ce qui m’amène à dire que la coalition FCC-CACH n’existe pas; plutôt il existerait une stratégie classique de cooptation qui existe des nouvelles élites politiques pour la survie d’un régime.» pense-t-il.

Donner la chance à Kabila de se représenter pour un troisième mandat?

D’après Amani Sangara, ces agissements du FCC d’agir seul pourtant il y a un pouvoir en place qui doit décider; amène à dire qu’il y a pas eu aucune alternance pacifique du pouvoir au pays, et une continuité du pouvoir Kabila «est sans équivoque.»

Ceci selon lui, donnerait directement la chance à Kabila de briguer un troisieme mandat pour une «présidence à vie.»

«Avec ces nouveaux agissements, je dirai que c’est un coup d’état. Nous ne sommes pas en démocratie, mais plutôt dans un régime dictatorial. Parce qu’avec cette alliance, Joseph Kabila est passé maitre du Gouvernement; en devenant un premier ministre fantôme qui donne les ordres au gouvernement; alors que Félix Tshisekedi occupe la Présidence. C’est une situation que l’on a déjà vécu lors de la transition de 2003 à 2006 et l’organisation des élections en 2011.» ajoute Aimé Sangara.

Face à cette situation qui selon lui, met le Président en difficulté de diriger le pays, du fait qu’il n’a pas la majorité présidentielle; Sangara propose des risques calculés pour sortir de ce qu’il qualifie de «dictature du FCC.»

C’est entre autre mettre en place un nouveau programme pour la renaissance du pays, penser à revoir la répartition des sièges; sortir du piège de la dette pour ne pas subir encore le dictat des financiers internationaux; motiver l’armée, mais aussi définir la politique extérieure du pays avec des vocations multilatérales.

Freddy Ruvunangiza, depuis Goma

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Un commentaire

  1. Emmanuel Lusambya on

    Moi,je trouve très idiote cette idée…car cette constitution à été accepté ds une manigance non comprise par le peuple,en votant oui sur le référendum,le peuple avais sans comprendre accepté toutes les propositions de cette constitution….ainsi donc,c’est au peuple de proposé son changement,pas au Fcc….ils nous ont fais goûter sur une souffrance en s’enrichissants en désordre pendant 18 ans,le FCC viens de consommé ce pays en 18 ans 100 foi plus que le MPR en 32 ans…nous ne sommes pas des cobayes de politiciens,sur qui ils doivent apprendre toutes leurs nonchalance des choses mystiques….nous disons non à cette histoire.
    (Emmmanuel Lusambya)
    Pour la LUCHA Goma.

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