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Les élus du parti politique, « Ensemble pour la République » de Moïse Katumbi Chapwe, vont désormais siéger aux côtés de ceux de l’Union sacrée au sein de l’Assemblée Nationale et les Assemblées provinciales et les Communes de la République Démocratique du Congo.

 Décision prise après une réunion tenue à Lubumbashi, du mardi 5 février au mercredi 6 février 2024 pour analyser la situation politique du pays.

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 Selon Désiré Ntayira, Président Fédérale du parti « Ensemble pour la République » à Bukavu, ladite réunion de deux jours réunissant les députés et les personnalistes politiques et membres d’honneur a été organisée dans le but de décider s’ils vont siéger ou non à l’Assemblée nationale, dans les assemblées provinciales ainsi que dans les communes.

 Selon lui, les élus au niveau national, provincial et municipal du parti ont été des « rescapés » malgré les irrégularités enregistrées aux élections du 20 décembre dernier.

 « Ils ont réfléchi sur la façon et la manière dont nos élus qui sont passés, qui ont été rescapés de la machine à exclusion aux élections législatives nationales, provinciales et municipales, et où ils se sont battus corps et âme parce que quelle que soit la façon dont la CENI voulait les exclure, ils étaient incontournables », fait savoir Désiré Ntayira.

C’est donc un choix « républicain » pris afin que la voix d’une opposition républicaine soit entendue au sein des institutions de la République.

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 Ces derniers sont appelés donc, à s’« interposer pour sauver la nation congolaise ».

 « Ces derniers vont faire une opposition républicaine de combat pour ne pas laisser n’importe quelle loi passer. Cela parce qu’il peut arriver qu’il y ait une modification de l’article 220 par exemple ou nous amener à dire que le Président soit élu au second degré. Nos députés sont là, tout en faisant une opposition républicaine, ils sont appelés à s’interposer pour sauver la nation à leur manière », renchérit-il.

Désiré Ntayira espère que cette présence dans les organes délibérants puisse dissuader l’actuelle majorité à faire passer des initiatives « séparatistes » et « racistes » ne permettant pas de sauvegarder les consensus et les acquis démocratiques.

« Non à une loi séparatiste, non à une loi qui ne va pas dans les manières de garder les consensus démocratiques et également de garder les acquis démocratiques que nous avons. C’est pourquoi nos députés ont été présents aux assises et l’orientation du parti a été prise par tous nos délégués », conclut-il. 

Il faut dire que l’opposant Moïse Katumbi, Président de « Ensemble » a été deuxième, loin derrière Tshisekedi (73%) à la présidentielle du 20 décembre 2023. Comme beaucoup d’autres personnalités et organisations, l’opposant a dénoncé des fraudes massives et organisées. La question autour de la participation des élus de ce parti politique se posait encore.

Suzanne Baleke

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