RDC : le FCC dénonce un « pouvoir pyromane » après l’attaque contre la résidence de l’ancien Président Kabila à Kinshasa

Le Front Commun pour le Congo (FCC) s’indigne de l’attaque de la résidence de l’ancien Président de la République Joseph Kabila Kabange par des inciviques portant les signes distinctifs du parti politique Union pour la Démocratie et le Progrès Social, (UDPS) à Kinshasa. Le FCC parle d’une stratégie de provocation et d’intimidation de la part d’un « pouvoir pyromane ».

Dans un communiqué consulté par la rédaction centrale de La Prunelle RDC, le FCC condamne avec fermeté cette énième attaque de la résidence de son autorité morale.

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« Comme les précédentes, elle participe d’une stratégie de provocation et d’intimidation de la part d’un pouvoir pyromane, démagogue, incompétent et qui, face à l’absence de résultats, est de plus en plus aux abois et donc, en quête permanente de boucs-émissaires, d’incidents politiques et de troubles à l’ordre public pour détourner l’attention du peuple congolais de son incapacité à gouverner le pays, à garantir l’intégrité du territoire national, à assurer la sécurité de la population, et à préserver le pouvoir d’achat des congolais », estime le FCC.

Le parti de Joseph Kabila exige que des poursuites judiciaires soient engagées en procédure de flagrance contre toutes les personnes directement ou indirectement impliquées dans cette attaque et que des sanctions sévères soient prononcées contre les coupables, afin de décourager toute récidive.

Tout en prenant à témoin l’opinion nationale et internationale, le FCC rappelle qu’il avait dénoncé en son temps, sans être entendu, le danger que faisait courir à la nation la création d’une milice au sein de l’UDPS, en violation de la constitution et des lois de la République.

« Le FCC tient donc le pouvoir en place, initiateur et protecteur de ladite milice, seul responsable de l’attaque, ce jour, de la résidence de son Autorité Morale, comme des actions tout aussi répréhensibles, mais jamais punies à ce jour, menées par la même milice contre plusieurs autres citoyens congolais à travers le pays ».

La conférence élargie des Présidents du FCC qui signe ce communiqué, avertit que la violence engendre la violence.

« Le FCC tient le même pouvoir tout aussi responsable de toute conséquence éventuelle susceptible de découler de la frustration, chaque jour de plus en plus exacerbée, d’un peuple livré à la merci des hors-la-loi, dans l’indifférence, sinon à l’instigation des autorités investies de la puissance publique et qui donc, sont censées protéger ses droits », conclut-il 

Pour rappel, des tirs d’armes légères ont retenti dans la matinée de mercredi 31 Juillet 2024 à Kinshasa, près de la résidence de l’ancien président Joseph Kabila. Des jeunes se reconnaissant comme de la « Force du progrès » sont pointés du doigt dans cette attaque. Une attaque considérée comme voulant ôter physiquement la vie à l’ex-première dame, Olive Lembe Kabila qui s’y trouvait.

Séraphin Mapenzi