Intervenons-nous

Au mois d’octobre 2020, les cas des violences sexuelles liées au conflit documentés, concernent 47 victimes adulte; parmi lesquelles un homme, soit une réduction par rapport au mois précédent (53 victimes).

La note mensuelle du BCNUDH de ce mois reflète une réduction du nombre de cas documentés dans la province de l’Ituri. Contrairement au mois précédent, les agents de l’État sont responsables de la majorité des violations (37 victimes) soit une augmentation par rapport au mois précédent (21 victimes).

Les combattants des groupes armés ont été responsables de 10 victimes, soit une réduction significative par rapport au mois dernier (32 victimes).

Par ailleurs, la note indique que la grande majorité de ces femmes a été victime des violences sexuelles dans la province du Haut-Katanga. 25 victimes ont particulièrement été enregistrées lors de la mutinerie à la prison de Kasapa à Lubumbashi.

Dans les provinces de Nord-Kivu et Sud-Kivu, respectivement 12 et 5 femmes ont été affectées. Les femmes victimes ont principalement été attaquées lors d’une tentative d’évasions; dans un lieu de détention ou lors d’une incursion dans les champs.

En ce qui concerne les combattants des groupes armés, les combattants maï-maï et FDLR sont responsables de la majorité des atteintes (quatre et trois victimes respectivement). Ils sont suivis principalement par des combattants Raïa Mutomboki, Nyatura et des divers groupes armés (une victime chacun).

Divers agents de l’État sont responsables de la majorité des violations (22 victimes), suivis par des militaires des FARDC (huit victimes) et des agents de la PNC (six victimes)

Jean-Luc M.

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