Intervenons-nous

    Au total 2.342.864 élèves finalistes du cycle primaire participent, depuis ce mardi, à la session ordinaire de l’Examen National de Fin d’Études Primaires (ENAFEP) sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo. Le coup d’envoi a été donné à Kinshasa par le vice-ministre de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, Jean-Pierre Kezamuduru.

    Malgré les défis sécuritaires, notamment dans l’Est du pays, le gouvernement assure avoir pris toutes les dispositions pour garantir à chaque élève congolais son droit à une éducation de qualité. Cela inclut les enfants déplacés et ceux vivant dans les zones sous contrôle de la rébellion M23-AFC, a souligné le vice-ministre.

    Sur l’ensemble des candidats, 1.136.341 sont des filles, réparties dans 8.232 centres d’examen, y compris à l’étranger, notamment à Luanda et Kabinda en Angola.

    Dans la province du Sud-Kivu, 103.698 élèves participent aux épreuves, dont 53 129 filles et 50 569 garçons, issus de la ville de Bukavu et des territoires de Kabare, Kalehe, Idjwi et Walungu. Le lancement officiel a eu lieu à l’école primaire Imani Panzi, sous la supervision de l’inspectrice principale provinciale a.i, Chantal Chiregere Nabuci, en présence de plusieurs autorités politiques locales. Ces candidats proviennent de 2.479 écoles. 

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    Dans son allocution, le vice-gouverneur et gouverneur intérimaire sous l’AFC-M23, Dunia Masumbuko Bwenge, a rassuré que toutes les conditions de sécurité étaient réunies pour le bon déroulement de l’examen. Ce mardi, les élèves ont composé en culture générale et en français. Les mathématiques et les sciences sont prévues pour ce mercredi, dernier jour des épreuves.

    Cependant, dans certains territoires tels que Kabare, Kalehe et Walungu, les examens se tiennent dans un contexte post-conflit, plusieurs élèves ayant été privés de cours pendant des mois à cause des affrontements entre les forces rebelles et les Wazalendo, groupes d’autodéfense locaux.

    Le gouvernement congolais a intégralement pris en charge les frais de participation à cet examen national, conformément à la politique de gratuité de l’enseignement de base promue par le président Félix-Antoine Tshisekedi.

    Séraphin Mapenzi

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    2 commentaires

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