Les épreuves de l’Examen National de Fin d’Etudes Primaires (ENAFEP) débuteront ce mardi 1er juillet 2025 dans la province du Sud-Kivu, notamment à Bukavu. Alors que les préparatifs battent leur plein, élèves et enseignants font face à une situation sécuritaire préoccupante, selon plusieurs responsables scolaires.
Dans un entretien avec La Prunelle RDC ce vendredi 27 juin, la Directrice d’une école primaire à Walungu a exprimé ses inquiétudes. Elle souligne que malgré l’importance capitale de cet examen dans le parcours éducatif des enfants, les conditions ne sont pas réunies pour une préparation optimale.
« On se demande comment va se dérouler cette épreuve. Certaines écoles ne fonctionnent plus à cause de l’insécurité. Celles qui continuent d’enseigner le font sans véritable sérénité, car la situation reste tendue », confie la Directrice.
Elle ajoute que, malgré la proximité des examens, les élèves sont restés à la maison depuis la veille en raison des affrontements survenus dans certaines zones.
« La situation n’est toujours pas bonne. Pourtant, cette période devrait être une opportunité pour organiser des cours de récupération », regrette-t-elle.
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L’ENAFEP constitue une étape cruciale dans le système éducatif congolais, conditionnant le passage de l’école primaire au niveau secondaire. C’est aussi un moment où les enfants démontrent les efforts fournis au cours de leurs années d’apprentissage.
Cependant, dans plusieurs écoles de la province, les programmes scolaires ne sont pas totalement achevés, ce qui risque de compromettre l’égalité des chances entre les élèves.
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Malgré les difficultés, les enseignants restent déterminés à accompagner leurs élèves jusqu’au bout. La directrice lance un appel pressant aux autorités pour garantir un environnement stable et sécurisé pendant cette période cruciale.
« Il est important que ces épreuves se déroulent dans le calme. L’avenir de nos enfants en dépend. »
Divine Busime et Sylvie Bahati
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