Intervenons-nous

    Marcellin Cishambo, ancien Gouverneur du Sud-Kivu et resté fidèle à l’ancien Président de la République Joseph Kabila a vigoureusement réagit aux rumeurs autour de sa prétendue adhésion dans l’Alliance Fleuve Congo (AFC) ; un mouvement politico-militaire dirigé par Corneille Nangaa avec le soutien du M23 et du Rwanda, selon différents rapports dont ceux des Experts de l’ONU.

    « Je ne suis pas concerné par ça. Chez-nous les gens doivent savoir réfléchir un tout petit peu », dit d’emblée à La Prunelle RDC Marcellin Cishambo, dénonçant une infox des réseaux sociaux.

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    Bras droit de l’ancien Président Joseph Kabila dont il était Conseiller Principal chargé des Institutions d’appui à la Démocratie, puis Conseiller principal Politique, Conseiller principal Politique et diplomatique, Marcellin Cishambo a dirigé la province du Sud-Kivu en tant que Gouverneur et a continué à être parmi les personnalités au cœur du processus de paix et de sécurité dans les deux Kivu.

    Pourtant, des folles rumeurs sur les réseaux sociaux, l’ont annoncées à Rutshuru aux côtés du M23 et l’AFC.

    « Moi j’ai tout fait pour éviter la guerre au Sud-Kivu ».

    Marcellin Cishambo fait partie de ceux qui sont restés loyaux aux côtés de l’ancien Président Joseph Kabila. Comme nombreux de ses fidèles, il a pratiquement suivi tous ses mots d’ordre notamment autour du boycott du processus électoral en RDC. Depuis le départ de Joseph Kabila, il s’est fait discret comme son chef.

    Il accuse ceux qui ont distillé la rumeur de tenter un autre coup de chance pour faire parler Joseph Kabila.

    « Je ne suis pas de cette école », insiste Cishambo, appelant à gérer intelligemment les réseaux sociaux en cette période.

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    Plusieurs voies proches du pouvoir actuel attribuent la paternité de l’AFC à l’ancien Président Kabila. Des accusations rejetées par l’ancien Gouverneur.

    « L’ancien Président Joseph Kabila, mon chef et moi nous ne sommes pas dans l’Alliance Fleuve Congo (AFC). Ceux qui pensent vouloir faire parler l’ancien Président Kabila n’ont qu’à utiliser d’autres voies connues sur le plan politique interne et diplomatique. Ce qui doit intéresser le peuple congolais actuellement, c’est la paix sur toute l’étendue de la République, ce qui suppose la réconciliation nationale et la mise en œuvre de tous les projets dont parlent ceux qui dirigent », dit Cishambo.

    L’ancien Gouverneur partage le point de vue de la Société Civile qui privilégie la paix, l’exécution des promesses sur la mise en œuvre de la modernisation des infrastructures routières, les voies lacustres, l’aviation et surtout l’application du volet agricole des 145 Territoires, etc.

    L’autre souci qui tient à cœur l’ancien Gouverneur du Sud-Kivu, c’est la prochaine saison pluvieuse qui s’annonce et qui risque de faire des ravages notamment à Bukavu si les caniveaux ne sont pas débouchés et que les travaux intenses ne sont pas lancés. Celui-ci appelle à des actions urgentes.

    En République démocratique du Congo, la tension est forte entre l’opposition et la majorité présidentielle sur fond d’instabilité à l’Est. Les acteurs sociaux qui dénoncent un climat « tendu » dans un contexte de guerre pensent que l’instabilité sécuritaire et politique au Kivu et en RDC doit s’arrêter pour donner la paix au développement.

    Pour de nombreux acteurs sociaux, le moment est peut-être arrivé pour plutôt parler de la paix, des conditions de sécurité que de la guerre parce qu’il n’y a pas développement sans paix.

     Jean-Luc M.

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