La Société Civile forces vives du territoire de Kabambare au Maniema alerte sur le calvaire que traverse plus de 20 mille personnes; qui se sont déplacés à la suite des affrontements entre groupes armés.
Dans un rapport parvenu à Laprunellerdc.info ce mardi 22 décembre 2020, cette structure citoyenne affirme que suite aux mauvaises conditions de vie; un total de 884 déplacés ont eu la diarrhée de septembre 2020 à Novembre dernier.
Kangakolo Moïse, président de la Société Civile de Kabambare, indique que ces déplacés sont tous actuellement dans le secteur Babuyu. Ils viennent des localités de Nyembo Kiloko, Muzyuka, Kayamba Kakulu, Kalunga Mugabo, Kahoyi, Kahimbe Kulewa.
«La misère des déplacés de fait que s’aggraver dans le secteur de Babuyu, territoire de Kabambare au Maniema. Les conditions de vie ne sont pas favorables, l’eau consommée n’est pas potable. Ce qui a provoqué la diarrhée à près de la moitié des déplacés. Sur 54.690 habitants dans ce secteur; 20.960 se sont déplacés suite aux affrontements entre les Maï-Maï de Apa na Pale; logés au long de la rivière Lwama à Kingangumi dans le groupement Bauchwe; contre les éléments de l’autodéfense alliés à la force loyaliste du Groupement Bahaya.» affirme-t-il.
La Société Civile forces vives de Kabambare indique qu’à Nyembo par exemple, la population est estimée à 9.202. Il y a eu 2 .015 déplacés, parmi lesquels 61 ont souffert de cette maladie en septembre, 71 en octobre, et 66 en novembre.
A Penemende, sur 10.073 habitants, les déplacés sont évalués à 4.004; dont 36 ont eu la diarrhée en septembre, 17 en octobre, et 52 en novembre.
A Kabeya dans le même territoire, 9.724 habitants sont comptabilisés, parmi eux 1.896 déplacés; dont 78 ont contracté la diarrhée en septembre, 49 en octobre et 64 en novembre.
Dans la localité de Kiyanga qui a 12.258 habitants, 6.204 se sont déplacés; dont 48 ayant été atteint par cette maladie en septembre, 72 en octobre, et 72 en novembre.
A Kalungamugano, la Société Civile rapporte un total de 13.433 habitants, parmi eux 6.841 déplacés; dont 63 ont eu la diarrhée en septembre, 59 en octobre, et 76 en novembre.
Kangakolo Moïse indique que tous ces déplacés internes sont actuellement soit en brousse; dans des villages environnants, et à Kabambare centre. La Société Civile forces vives de Kabambare demande au Gouvernement ainsi qu’aux humanitaires, de tout faire pour assister ces déplacés en vivres et non vivres, ainsi que des médicaments.
Museza Cikuru