Des organisations de la société civile disent constater avec consternation les atrocités et les tueries à répétition commises à travers des embuscades tendues par des groupes armés contre les éco-gardes et convois des civils à lʼintérieur du Parc National des Virunga (PNVi).
Plus préoccupée par la dernière attaque qui avait fait plus de 10 morts d’ecogardes près de Rumangabo, celles-ci disent dénoncer avec véhémence et condamner ces actes ignobles et ces violences opérés dans le secteur sud du parc des Virunga, près du quartier général du PNVi à Rumangabo, et qui ont occasionné, la mort de 12 écogardes du parc, leur chauffeur et 4 civils dont une femme.
Rappelant que ces genres d’incidents sécuritaires a toujours influencé les activités touristiques du PNVI, ces organisations demandent au gouvernement d’agir en toute urgence.
Pour ce faire, ces organisations appellent le gouvernement à diligenter une enquête indépendante dans la région pour élucider lʼopinion nationale, régionale et internationale sur les origines des attaques à répétition que subit le Parc National des Virunga et ses environs afin dʼidentifier les auteurs des différents crimes, la dernière étant celle du 24 avril dernier. Elle recommande également que les mesures sécuritaires au Parc National des Virunga soient renforcées.
En outre, elle demande l’organisation d’un dialogue national sur la question de la gouvernance et pacification des aires protégées y compris Virunga et renforcer les mesures de stabilité, la sécurité autour du Parc et particulièrement dans les territoires de Masisi, Nyiragongo, Rutshuru, Lubero et Beni.
Ces organisations ont aussi rappelé que depuis 20 ans maintenant, au moins 188 ecogardes ont été tués, laissant ainsi derrière eux des veuves, veufs et orphelins et même des familles désemparées.
Jean-Luc M.