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Constant Ndima, le Gouverneur Militaire du Nord-Kivu a été rappelé à Kinshasa. C’est ce qu’affirme le Ministre de l’Intérieur de la RDC, Peter Kazadi dans l’émission « Dialogue entre congolais » de Radio Okapi, ce lundi 4 septembre 2023.

Ce rappel d’urgence à Kinshasa pour « consultation » intervient après une mission effectuée à Goma par quatre ministres dépêchés par le gouvernement quelques heures après une répression sanglante et meurtrière d’une manifestation des partisans de « Wazalendo » qui voulaient manifester contre la MONUSCO.

L’autre décision c’est la suspension de deux officiers supérieurs de la Police Nationale Congolaise et leur rappel à Kinshasa. Il s’agit du Commissaire Superieur Principal Bongo Wifema José, Commandant en charge des Opérations de la ville Goma, et du Commissaire Supérieur Luna Kimanga Martin, Commandant en charge des Renseignements dans la ville de Goma

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En effet, le 30 août dernier, les forces de défense et de sécurité ont tiré sur des personnes non armées appartenant ou non à la « La Foi Naturelle Judaïque  Messianique vers les Nations » (FNJMN) « Wazalendo ».

Un feu ouvert peu avant même que la manifestation ne commence, causant une forte panique dans le chef des habitants.

Les services du Gouverneur du Nord-Kivu avaient évoqué un bilan de 7 morts mais la clameur publique et l’ampleur des dégâts ont obligé le gouvernement central à évoquer un bilan bien plus lourd de 43 personnes tuées et des dizaines de blessés.

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Depuis ce carnage des forces de défense et de sécurité, des voix s’élèvent pour appeler à  « sévir » contre le Gouverneur du Nord-Kivu et tous ceux qui ont agi dans ce dossier.

Le Ministre de l’Intérieur avait déjà annoncé que deux responsables sécuritaires ont été placés à la disposition de la Justice.

Malgré ces interpellations, des habitants et activistes ont continué à multiplier la pression pour que le Gouverneur militaire soit le premier répondant de ces actes.

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Le rappel à Kinshasa de Constant Ndima va-t-il changer quelque chose dans la donne au Nord-Kivu ? La pression va-t-elle baisser dans une ville de Goma devenue frondeuse contre l’insécurité généralisée ?

Jean-Luc M.
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