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Trois (3) jours seulement après le carnage de plus de 40 civils dans la manifestation de la secte « La Foi Naturelle Judaïque  Messianique vers les Nations» (FNJMN) dite « Wazalendo », le gouvernement a dépêché une commission interministérielle à Goma.Les membres des 4 ministères sont arrivés ce samedi 02 septembre dans la ville touristique de Goma, au Nord-Kivu pour se rendre compte du carnage de Goma.

Cette commission est composée du Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières; du VPM de la Défense Nationale et des anciens combattants ; du Ministre des droits Humains et du Vice-ministre de la justice.

Selon le VPM de l’Intérieur, Peter Kazadi qui conduit la délégation, l’objectif de la mission est de s’enquérir de la situation et de faire toute la lumière sur les incidents malheureux qui ont été vécus dans la capitale du Nord-Kivu en date du 30 août dernier.

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Cette délégation instituée sur instruction du Chef de l’Etat est accompagnée de l’auditeur Général des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

Ainsi, la délégation invite les membres des familles ayant constaté la disparition l’un de leurs lors de la manifestation de passer dans les différents centres hospitaliers qui ont accueilli les victimes blessées.

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L’idée est de prendre contact avec la commission qui va siéger au Gouvernorat du Nord-Kivu, situé au quartier Himbi.

Pour rappel, le Gouvernement congolais dit avoir enregistré quarante-trois morts lors des manifestations aux côtés de 56 blessés et 158 personnes appréhendées et arrêtées par les forces de défense et de sécurité.

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Sur place, plusieurs structures de la société ont accusé l’unité spéciale de l’armée congolaise d’avoir opéré le carnage sur des civils non armés dans les quartiers Kyeshero et Ndosho où devait se déroulait la manifestation.

Magloire Tsongo, à Goma
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