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    Le personnel de l’Université officielle de Bukavu (UOB) composés du corps scientifique et du personnel administratif, technique et ouvrier demande au ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Thomas Luhaka, de passer à la mécanisation de tout le personnel pour le paiement du traitement d’activités en respectant la tension salariale légale.

    Il l’on fait savoir dans un communiqué conjoint rendu public ce jeudi 23 juillet à l’issue d’une réunion dans laquelle un mémorandum a été adressé au ministre de l’ESU.

    « Notre correspondance est une réaction à la précarité dans laquelle nous vivons, précarité qui a atteint des proportions très inquiétantes en cette période de la pandémie de la Covid-19 », écrivent-ils.

    Le personnel de l’UOB informent le ministre qu’il y eu une série de nomination au sein de leur institution à plusieurs grades, mais que la mécanisation et les rémunérations n’ont pas suivi. Ils citent les nominations des chefs de travaux, d’assistants de 2ème et 1er mandat ainsi que la promotion du personnel à plusieurs grades.

    « Il est curieux de constater qu’à ce jour, plus de 90% du personnel de l’Université Officielle de Bukavu ne perçoivent pas leur traitement administratif alors que celui-ci constitue, à l’instar des travailleurs, le salaire de base », notent-ils.

    Ainsi, il demande au ministre au sujet des rémunérations, l’alignement de tous les agents pour la prime institutionnelle et  la correction de cette prime selon les grades depuis la période de la nomination.

    Il demande également l’amélioration de l’enveloppe de cette prime en réduisant les écarts vertigineux entre les corps. « Soit l’équivalent en francs congolais de 3000 dollars pour un chef des travaux, 2000 dollars pour un assistant de deuxième mandant et 1800 dollars pour un assistant de premier mandat ». Mais aussi l’application de la tension salariale pour le personnel administratif, technique et ouvrier.

    Par rapport à la formation et l’environnement de travail, il revendique la mise en place d’une ligne budgétaire réaliste aménageant un fonds de soutien à la formation du personnel scientifique ainsi qu’une clé de répartition objective entre différentes institutions dans les conditions de transparence et d’équité.

    Le personnel de l’Université officielle revendique également l’encouragement et le soutien du partenariat pour l’organisation des études de 3ème cycle de qualité entre les universités qui l’organisent et celles qui ne l’organisent pas encore.

    En fin, le financement de la construction d’infrastructures nécessaires pour la réalisation de la recherche et un enseignement de qualité (laboratoires, bibliothèques, NTIC).

    Faute d’une réponse satisfaisante, il fait savoir qu’il fera recours à toutes les voies que la République le reconnait.

    Thomas Uzima

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