La décision imposant chaque citoyen à faire les travaux communautaires « Salongo » a été prise dans la précipitation et préjudicie certaines personnes par rapport à l’interdiction de la circulation. C’est ce que pense Hippocrate Marume, Président de la Société Civile noyau communal de Kadutu, après la première démonstration de l’autorité de l’État dans la ville de Bukavu ce Samedi 23 mars 2024.
A partir de 8 heures, la circulation était timide à Bukavu. Pas de bus, ni de taxi sur les artères principales de la ville.
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La mairie a décidé que chaque citoyen rende propre sa parcelle et ses alentours !
Même si tous n’ont pas travaillé, le mot d’ordre a quand même été suivi. La Société civile de Kadutu appelle le Maire à revoir cette décision.
« Nous avons constaté qu’en toute précipitation parce qu’elle n’a pas été nourris de toute substance, et puis nous devons nous dire clairement que ça n’a pas été bien planifié. Nous avons vu ceux devrait aller à l’hôpital dans les véhicules privés, il ne devrait pas circuler, les motards qui devrait transporter les gens d’ici et là c’était compliqué, je pense que le Maire avant de prendre cette décision il doit d’abord consulter les parties prenante », précise Hippocrate Marume.
Il faut signaler que l’autorité urbaine a décrété le zonage comme mode de gestion des déchets sur chaque avenue, selon la Société Civile. Une seule structure de gestion des déchets est désormais affectée sur une avenue.
Un tableau officiel a été rendu public depuis le 29 février 2024 par la mairie de Bukavu.
Selon Mizo Kabare, Président de la Ligue de Consommateurs des Services au Congo Kinshasa (LICOSKI), les amandes vont être infligées aux gestionnaires des déchets et aux ménages qui vont torpiller la décision prise par l’autorité urbaine pour assainir la ville de Bukavu.
Cet acteur de la Société Civile ajoute qu’en plus du zonage, les travaux communautaires sont désormais obligatoires dans la ville de Bukavu. Chaque ménage doit comprendre que la propreté devant sa parcelle et son abonnement à la structure de gestion des déchets affectée dans son avenue sont deux actes obligatoires.
Pour certains acteurs sociaux un autre Congo où il fait beau vivre et où l’environnement est assaini est encore possible. C’est juste une question de volonté.
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