Une personne est morte par balle après une attaque des hommes en uniformes et armés, survenue cette nuit dans une boutique; sur avenue Buholo-carrière à cheval entre la commune de Bagira et celle de Kadutu.
Hypocrate Marume, le Président de la Société Civile de Kadutu indique que des voleurs armés ont investi la boutique de Ali, sur avenue Buholo-carrière. Un homme, assis dans cette boutique a alors été atteint par balle et en est mort sur le champs.
«Des hommes en tenue militaire et policière ont opéré dans la boutique de monsieur ALI situé à Buholo 2 carrière en limite entre le Quartier Mosala à Kadutu et Buholo Kasha à Bagira, ce jeudi 15 octobre 2020 à 20h20. Une personne est alors morte par balle. Le corps de la victime a été acheminé à la morgue de l’hôpital provincial du Sud-Kivu» dit-il.
Il indique en outre que, des habitants en colère ont par la suite, incendié le bureau de la Police. Ils les accusent d’inaction ou encore complicité avec les malfrats.
«Pour exprimer leurs mécontentements, la population en majorité des jeunes ont incendié le poste de la Police de Buholo-carrière.» a-t-il poursuivi.
La situation sécuritaire au Sud-Kivu demeure préoccupante
Disons qu’au moins deux attaques ont été enregistrées cette nuit dans la ville de Bukavu. En commune d’Ibanda, c’est un vendeur de ciment qui a été la cible des bandits.
Celui-ci a frôlé la mort, après avoir été attaqué par ces bandits qui lui ont tiré dessus et emporté une importante somme d’argent.
Les territoires non plus n’ont pas été épargnés, à Kabare, deux enfants ont été tués à Kahungu lors d’une attaque armée aux environs de 22 heures.
Quelques heures avant, au courant de la journée de ce même jeudi, c’est le convoi du ministre de l’agriculture qui a été attaqué dans le PNKB.
En territoire d’Uvira vers Kiliba, c’est un homme qui a été enlevé de chez lui et qui a été retrouvé mort, quelques heures après.
Outre ces cas précités, des enlèvements et autres formes d’insécurité continuent à défier l’autorité de l’État qui lui aussi semble être absent.
Jean-Luc M.