Alors que la reprise des activités académiques est prévue pour ce lundi 10 juin, les tons des uns et des autres se durcissent.
Les professeurs de l’Université de Kisangani sont de ceux qui décident de poursuivre leur mouvement de grève sèche et illimitée car selon eux, leur revendications ne sont pas répondues et que le gouvernement n’était pas de bonne foi.
C’est ce qu’on peut lire dans un communiqué de l’association des professeurs de l’Unikis.
«Nous professeurs de l’Université de Kisangani, réunis en assemblée générale extraordinaire ce samedi 8 août … Constatons que déjà la situation précaire des professeurs ne fait que s’en pirer au regard du traitement discriminatoire, n’ayant constaté aucune volonté politique de la part du gouvernement, décisions de reprendre la grève illimitée jusqu’à la satisfaction et à l’obtention d’un salaire équivalent à 5 mille dollars pour un professeur associé.» dit-il.
Cette communication intervient après celle des professeurs de l’UNIKIN qui d’ailleurs, ont plusieurs fois manifesté à Kinshasa pour réclamer des bonne conditions.
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De l’autre à l’école primaire secondaire et technique, les syndicats des enseignants campent sur leur position.
L’accord de Bibwa qui consacre la supression des zones salariales, le paiement du deuxième palier, le paiement de tous les enseignants NU et NP est réclamé. Sans le respect de cet accord, pas de rentrée ce lundi 10 août, disent ils.
Cependant, des sources sûres nous renseignent que le président de la République, compte avec le ministre de l’EPST, Willy Bakonga, lancer le go de cette reprise demain lundi 10 à Kinshasa.
Les ministres de l’EPST et ESU ont tous deux annoncé annoncé la reprise des activités dès ce lundi.
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L’EPST aura 30 jours pour en finir avec l’année scolaire 2019-2020. Alors que l’ESU aura 4 mois soit du 10 août au 10 décembre.
Jean-Luc M.