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Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) disent condamner la prise en otage de deux Officiers de la Police, par la coalition des groupes armés Twigwaneho-Makanika, depuis 4 jours déjà dans la localité de Kabingo, en territoire de Fizi, au Sud-Kivu.

Dans une communication rendue publique ce mardi 2 août 2022, le Porte-parole de la 12ème brigade RR des opérations Sukola 2 basé à Minembwe, Jérémie Meya, indique qu’il s’agit d’un Commissaire principal de la PNC et d’un Officier de la Police Judiciaire (OPJ).

Ces derniers seraient accusés par ces groupes armés, d’avoir envoyé leurs enfants en dehors de cette entité, pour ne pas faire partir des milices.

«Ces derniers subissent des traitements inhumains, pour la simple raisons que leurs enfants sont envoyés ailleurs pour ne pas faire partie de la formation belliciste du groupe armé Twigwaneho Makanika. Face à cette situation déplorable, l’armée en général et la 12ème brigade de Réaction-Rapide en particulier, condamne avec la dernière énergie et fermeté ces actes jugés scandaleux à l’égard de la paix, et oblige leur libération sans condition des otages avant qu’il ne soit trop tard,» insiste le Porte-parole militaire.

Les FARDC déplorent des actes inciviques à répétition, perpétrés par ces milices contre des paisibles citoyens dans les hauts plateaux.

«Le commandement de la 12ème brigade d’intervention basé à Minembwe alerte l’opinion tant nationale qu’internationale sa grande désolation aigüe vis-à-vis des actes inciviques à répétition visant la déstabilisation de paisibles citoyens ainsi que de la machine gouvernementale dans les hauts plateaux à travers l’activisme des groupes armés Makanika et Twigwaneho. En date du 13 juillet 2022, aux environs de 20 heures, ils ont assassiné une dame. Après les enquêtes, il a été prouvé que ce n’est pas elle qu’on ciblait mais plutôt son mari Mr Kasogomba. En date du 15 juillet, à l’université Ebenezer de Minembwe, ces partisans Twigwaneho Makanika ont réussi à assassiner 3 paisibles citoyens en raison de leur intégrité patriotique,» déplore l’armée.

Les FARDC fustigent également le recrutement « forcé » au quel se seraient livrés ces miliciens la semaine dernière dans la forêt de Bijabo, enrôlant des enseignants du primaire et du secondaire, ainsi que des élèves, au sein de leur groupe armé.

L’armée annonce des opérations de grande envergure dans cette entité, en vue de mettre fin à l’activisme de tous les porteurs d’armes qui refusent de les déposer volontairement, conformément à l’appel à la paix lancé par le Chef de l’Etat.

Abiud Olinde

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