C’est tout un calvaire que traverse la population d’Uvira. Depuis plus d’une semaine, les pluies qui s’abbatent sur Uvira continuent à faire des dégâts et laisser ainsi plusieurs familles sans abri. Des eaux de rivières débordent et inondent des maisons, détruisent des champs, tuent des personnes.
Le dernier en date, est celui survenu la nuit du mardi 28 à ce mercredi 29 avril 2020. Des pluies diluviennes qui se sont abattues sur Uvira à partir de 23 heures de ce mardi a encore fait déborder les rivières Mulongwe, Kavimvira et Muranvya.
La société civile locale dresse un bilan provisoire d’une cinquantaine d’autres maisons inondées et plusieurs dégâts matériels. Aucune perte en vies humaines signalées. Les quartiers les plus touchés sont Kavimvira, Mulongwe et Muranvya
Des familles se sont déplacées et vivent dans des situations très précaires, certains dans leur maison d’accueil et d’autre dans des sites d’hébergement aménagés par l’autorité urbaine. C’est ce qufait savoir André Byadunia, président de la société civile locale, à Laprunellerdc.info.
Notons qu’Uvira ville et territoire est sous eau depuis plus de 10 jours maintenant. Les rivières Mulongwe, Kavimvira, Muranvya débordent et inondent des maisons et en emportent d’autres.
Au premier jour, les autorités ont dressé un lourd bilan de plus de 50 morts étet aplus de 3.000 maisons complètement détruites. Le gouvernement central a a ors dépêché une équipe pour apporter assistance aux sinistrés.
Par ailleurs, le professeur Masilya, a lui expliqué les raisons de cette situation et proposer des solutions.
Il a estimé que cet état de chose était dû à deux facteurs qui sont le réchauffement climatique et les activités anthropiques dans les rives du lac Tanganyika et dans son bassin versant.
Ce professeur d’Universités a alors proposé la réduction de l’érosion dans le bassin du lac Tanganyika par l’adoption des mesures de conservation du sol.
La gestion durable des ressources en bois en protégeant les reliques de foret dans le bassin du lac et la reforestation de l’autre côté.
Jean-Luc M.
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