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La Société Civile dénonce l’insécurité grandissante dans la commune de Bagira, à Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu.  Celle-ci déplore que dans un intervalle de 72 heures soit du dimanche 28 janvier au 30 Janvier, trois corps sans vie soient ramassés.

Le cas le plus récent est celui d’une femme, sexagénaire dont le corps sans vie a été jeté à côté de l’EP Nayaweza non loin de l’Institut de Bagira. Son corps inerte a été retrouvé ce 30 Janvier, sur avenue du Moulin au quartier Nyakavogo.

Lire aussi : Bukavu : un corps sans vie d’un homme retrouvé à Ndendere

La Société Civile indique que la victime serait morte d’étranglement. La victime est connue sous le nom de Sifa et habite Cikonyi. Elle était vendeuse

Ce dernier cas d’insécurité s’ajoute à celui du 29 janvier où un autre corps sans vie d’un homme d’une trentaine d’années a été retrouvé, flottant sur le lac-Kivu.

Celui-ci a été retrouvé au niveau de Kazingo, toujours sur la même avenue et dans le même quartier.

Aussi, une femme d’une vingtaine d’années a été retrouvée morte étranglée vers l’entrée de l’Institut Bwindi sur non loin du lac Kivu, le 28 Janvier.

Prince Chentwali, le Président de la Société civile de Bagira s’inquiète. Pour lui, l’insécurité a pris des allures inquiétantes dans cette entité

« Dans l’intervalle de deux jours, soit du dimanche 28 janvier au mardi 30 Janvier, nous avons enregistré trois corps sans vie dans la commune de Bagira. De ces trois corps, le troisième est celui de la dame Sifa qui a été répertorié le matin de ce mardi 30 janvier. La société civile de Bagira dénonce ces cas d’insécurité enregistrés dans ladite commune et demande aux autorités à tous les niveaux, de veiller à la protection des civils et de leurs biens. C’est inconcevable de vivre dans un milieu où la sécurité n’est pas assurée par les autorités. Cette situation trouble la quiétude des paisibles citoyens de Bagira », se plaint Prince Chentwali.

Cet acteur de la société civile demande à la population de Bagira de veiller à la sécurité de tout un chacun et de dénoncer tout cas suspect afin de déférer les commanditaires de ces actes devant la justice.

« Trop c’est trop. Nous ne pouvons pas participer à la mort de nos frères  et sœurs sans rien faire. Ainsi, nous appelons les citoyens de Bagira à une mobilisation pour décrier, au moment venu, cette insécurité qui est en train de priver la vie de certains habitants de la commune de Bagira », conclut-il.

Suzanne Baleke

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