Les enseignants des Ecoles Primaires Publiques de la province du Nord-Kivu suspendent leur mouvement de grève décrété depuis le 2 septembre, à la veille scolaire 2023-2024.
La décision a été prise au cours de leur assemblée générale tenue ce samedi 16 septembre 2023 à l’EPAIGO. Ces enseignants des écoles primaires publiques appellent désormais les parents d’envoyer leurs enfants à l’école dès ce lundi 18 septembre.
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La Porte-parole de Syndicats des Enseignants des Ecoles Primaires publiques du Nord-Kivu explique que cette décision a été prise pour « sauver l’année scolaire » en attendant que le gouvernement.
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« Étant donné que la province a accepté de prendre à bras le corps les revendications profondes des camarades enseignants des écoles primaires publiques du Nord-Kivu, entendu que la gratuité de l’enseignement primaire public reste irréversible, vu qu’aucune action disciplinaire ni demande d’explication ou toute forme d’intimidation ne sera ouverte aux camarades enseignants grévistes , convenu que tout Chef d’Etablissement du secondaire public qui oserait refuser à inscrire l’enfant d’un enseignant de l’école primaire publique pour le marginaliser à l’école sera passible à des sanctions sévères, les enseignants membres des syndicats réunis en assemblée générale décident de suspendre leur mouvement de grève », annonce Sophie Valinande.
Contexte
Il faut dire que depuis le 4 septembre, les enseignants réunis au sein du Collectif des Syndicats du Nord-Kivu sont en grève. Une grève qui touchait toutes les écoles primaires publiques de la province du Nord-Kivu. Ces syndicats sont entre autres le SYNEP, SEC SYECO, FENECO, LINAFEK, SYNIECO, CDT, CSC.
Ces enseignants dénoncent le manque de majoration de leur salaire, (cfr paiement du 2ème et troisième palier), la persistance des nouvelles unités dans des postes à pourvoir.
Ils dénoncent un manque de retraite honorable des enseignants en dépit de la retenue de 10.000fc au salaire de ces derniers depuis avril 2023, la persistance des cas de sous paiement dans des écoles des bureaux gestionnaire, le non réajustement de la prime de brousse aux camarades des territoires etc.