Les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) contrôlent désormais la cité de Mweso, située à plus ou moins 100 kilomètres de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu en territoire de Masisi depuis la nuit du 22 à ce jeudi 23 Novembre 2023.
C’est la société civile locale qui l’affirme dans un entretien avec LaPrunelleRDC.CD. Son rapporteur Télesphore Mitondeke renseigne que cette entité du territoire de Masisi est passée sous le contrôle des rebelles du M23 après des rudes affrontements entre les groupes d’autodéfense (Wazalendo) et les rebelles qui se disputaient depuis toute la journée du Mercredi 22 Novembre le contrôle de Mweso
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« Depuis la nuit, les rebelles sont apparus ouvertement et jusqu’à présent ils sont dans la cité de Mweso, Il y a des bruits des armes qui sont entrain de retentir et sèment une psychose totale dans le chef de la population », fait-il savoir
La même source rapporte un déplacement massif des habitants ayant fui les affrontements, certains ayant pris la direction de Kalembe ou même Pinga, d’autres ont pris refuge dans l’hôpital général de Mweso ou même à la base de l’ONG Médecin Sans Frontières sur place.
Télesphore Mitondeke dit craindre la prise en otage de la plus grande majorité des habitants qui sont restés au centre de Mweso; cela par manque de lieu de refuge ou même suite à l’afflux des sites des déplacés dans la zone.
« Les déplacés disséminés à travers tout le territoire sont restés au vue des conditions humanitaires critiques. Donc, comprenez que l’axe Kitshanga est devenu le triangle de la mort actuellement suite aux hostilités menées par le M23. Il n’y a même pas un espoir de la création d’un couloir humanitaire pour tenter de sauver les vies des différentes populations englouties dans des sites mais il faut aussi signaler la présence des certains sites spontanés signalés par exemple à Kahanga et au regard des mouvements des déplacements il y a lieu qu’on puisse enregistrer d’autres sites spontanés des déplacés » ajoute-t-il.
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Les rebelles qui ont signé leur présence à Mweso ne veulent pas céder la cité et ont tendance à élargir leur champ d’intervention du côté de Kashuga et ses environs, disent les sources locales. Les FARDC et les Wazalendo restent déterminés à les déloger et à reconquérir les zones sous l’emprise des rebelles et leurs supplétifs.
Pour l’instant, c’est un calme précaire qui s’observe du côté de Karenga en groupement Kamurhonza ainsi que sur l’axe Ruvunda où des violents affrontements ont été signalés toute la journée du 22 novembre. Sur l’axe Kibumba en territoire de Nyiragongo, c’est aussi un calme apparent sur les lignes des fronts, toutes les parties apposées continuent à conserver leurs positions.
2 commentaires
Nous sommes tous des victimes de guère nos enfants opprimés sonts nombreux
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