Nord-Kivu : des milliers de déplacés fuyant les affrontements à Nyiragongo

Des milliers de personnes ont quitté précipitamment leurs foyers dans le territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu), ce dimanche matin 26 janvier 2025, fuyant les combats violents entre les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et l’armée rwandaise soutenant le M23. La majorité des déplacés proviennent du groupement Munigi et se dirigent vers Kanyaruchinya, dans la périphérie de Goma, cherchant désespérément un refuge.

Les témoignages recueillis sur le terrain révèlent l’ampleur du désastre humanitaire. Les habitants de Majengo, Buhene et Kilijiwe ont confié que, pour échapper aux violences, ils ont dû fuir avec ce qu’ils pouvaient transporter : des matelas, des casseroles, et pour certains, leurs familles entières entassées sur des motos et dans des véhicules bondés.

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Nombreux sont ceux qui se retrouvent dans des zones inconnues, sans savoir où se rendre, mais aspirant à un retour rapide de la paix dans cette région dévastée du Nord-Kivu.

« Nous ne savons pas où aller. Nous demandons la paix pour pouvoir vivre normalement », a déclaré un des déplacés rencontré par La Prunelle RDC.

À Goma, plusieurs habitants expriment leurs craintes face à une éventuelle entrée des rebelles dans la ville.

Des questions circulent Que deviendront les citoyens innocents si les M23 et l’armée rwandaise envahissent Goma ?

Une inquiétude croissante liée non seulement à l’insécurité, mais aussi à la situation économique et alimentaire de la population locale, déjà durement frappée par le conflit.

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Pendant ce temps, à l’Institut Jiwe de Goma, des dizaines de personnes se retrouvent à l’extérieur, les portes de l’établissement étant fermées, laissant de nombreux déplacés dans l’incertitude.

En attendant, la situation reste extrêmement tendue, et les populations de Nyiragongo, comme celles de Goma, sont plus que jamais en quête de sécurité et de stabilité.

Bienfait Tumsifu, à Goma