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Le marché de la ville de Bukavu est surchargé par les produits importés malgré la présence des jeunes et surtout des femmes dans l’entrepreneuriat. C’est ce que dénonce à La Prunelle RDC Mapendo Vuninga Elisabeth, une jeune entrepreneure de la ville de Bukavu et Directrice de l’Entreprise Vema, qui produit les biscuits et la farine pour la bouillie pour les enfants dans le cadre de la Célébration de la Journée Internationale de Droit des Femmes.

Parce que La Prunelle RDC c’est pour les jeunes et les femmes, nous avons rencontré une jeune entrepreneure de la ville de Bukavu pour comprendre pourquoi elle s’est lancée dans l’entrepreneuriat et quelles sont les difficultés qu’elle rencontre au quotidien.

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Mapendo Vuninga Elisabeth, « Elisée » pour les intimes est une jeune fille d’une vingtaine d’années. Après avoir obtenu son diplôme de Licence en Economie Rurale à l’Université Catholique de Bukavu, Elisée n’a pas supporter le chômage. Vite, cette jeune dame s’est lancée dans l’entrepreneuriat.

Son domaine de prédilection, c’est la fabrication des biscuits et de la bouillie pour les enfants.

Qu’est ce qui a motivé cette jeune demoiselle à embrasser la carrière entrepreneuriale ?

« La première chose est qu’on a trouvé une matière première et elle est de bonne qualité. On s’est alors demandé pourquoi ne pas en faire une opportunité. A part cela, nous sommes des jeunes au chômage. C’est aussi une façon de nous occuper utilement et de trouver comment gagner aussi de l’argent. Nous gagnons et nous donnons aussi de l’emploi à d’autres jeunes au chômage. Nous sommes donc doublement motivés.  Cette activité nous aide à apporter un plus dans notre communauté quand nous donnons de l’emploi aux autres jeunes », dit fièrement cette jeune femme.   

 Malgré le courage et efforts des jeunes entrepreneurs en général et la jeune femme en particulier, les habitants ont du mal à consommer les produits locaux.

La directrice de l’entreprise « Vema » revient sur les difficultés que rencontrent les jeunes entrepreneurs de la ville de Bukavu.

« La première difficulté est que les marchés sont très surchargés avec les importations, nous avons beaucoup des produits extérieurs qui inondent notre marché, la deuxième difficulté est que la population a tendance à faire confiance aux produits venant de l’extérieur que nos propres produits et le troisième problème est que notre capacité de production n’est pas encore si grande pour répondre à la demande. Actuellement, nous sommes en train d’élargir nos points de vente pour essayer de faire connaître nos produits, nous essayons d’atteindre un grand nombre par le marketing, et les publicités, aussi nous essayons de booster nos produits pour satisfaire à la demande ».

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 Par ailleurs, les micro-entreprises des jeunes ne sont pas connues parce qu’il est difficile de faire la publicité sur les médias par manque de moyens financiers.

Cette jeune sensibilise en faisant du porte à porte pour atteindre ses clients. A travers internet aussi, cette jeune fille peut se trouver des acheteurs.

« Pour faire connaître nos produits, nous faisons du porte-à-porte. Nous avons des groupes WhatsApp et Facebook où nous cherchons de l’espace dans des ateliers, des groupes de femmes et des Shirika. Notre perspective d’avenir est que ça soit vraiment un produit connu dans notre pays et que ça soit répandu partout. Donc, nous avons besoin des partenaires investisseurs pour nous aider à y arriver ».

Cette jeune entrepreneure demande aux investisseurs d’accompagner les jeunes entrepreneurs pour les encourager à continuer à créer de l’emploi.

Même si l’entrepreneuriat demande beaucoup d’énergie et de ténacité, elle appelle les jeunes à tenir bon et à croire en leurs idées.

Elle appelle aussi le gouvernement à continuer à soutenir le travail des jeunes car ces derniers portent des idées innovantes.

Il faut rappeler que « La Prunelle RDC asbl » est une organisation qui fait la Promotion des jeunes en amplifiant leur voix et leur représentation.

Au cours de ce mois dédié aux droits des femmes, « La Prunelle RDC » rencontre plusieurs femmes pour comprendre leur motivation et les difficultés qu’elles rencontrent dans leur travail au quotidien 

Claudine Kitumaini

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2 commentaires

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