Accès Humanitaire

La Société civile coordination du groupement Bangole, dans le territoire de Mambasa, en province de l’Ituri s’inquiète des tracasseries militaires dont sont victimes les habitants de ce groupement sur plusieurs axes routiers de desserte agricole notamment Mahu-Ilimba, Mahu-Ekatu, Biakato-May-Masiko.

Selon la structure citoyenne chaque passant est obligé de payer 1500 Francs congolais dont 500 Francs pour son corps et 1000 francs pour les récoltes transportées.

 Information contenue dans une lettre portant objet « Informations et inquiétudes » adressée aux commandant bataillon 21022, basé à Biakato, avec transmis copies à plusieurs autorités administratives de Mambasa dont une copie est parvenue à Laprunellerdc.info.

La société Civile indique avoir documenté plusieurs cas, dont le dernier, date du 31 décembre 2020, où un jeune garçon d’environ 20 ans a été roué des coupé suite au non-paiement de cette somme.

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Ce jeune, victime des coups, a été grièvement blessé cela malgré les alertes faites aux autorités en octobre 2020 dernier sur cette forme de tracasseries militaires couplées à une violation des droits humains.

Dans ce document signé le 2 janvier 2021, par Gilbert Sivamwenda, son président, les forces vives de groupement Bangole, menace de paralyser toute les activités ou marcher le 7 janvier 2021, au cas où les militaires continuent à barrer les routes pour tracasser les civils. Il rappelle que les civils ont aussi droit de circuler librement selon l’article 30 de la constitution congolaise, lit-on dans cette lettre.

Cette structure citoyenne souhaite voir l’auditorat militaire garnison de l’Ituri, s’occuper des militaires auteurs des cas de tortures sur les civils à Mambasa et les militaires de cesser sans conditions cette mauvaise pratique.

Roger Kakulirahi, depuis Beni

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