Intervenons-nous

La route nationale N°2 Kiwanja-Ishasha est dans un état de délabrement très avancé. Des nids de poule sont presque partout sur cette route; qui conduit jusqu’à la frontière ougandaise, dans le groupement de Binza en territoire de Rutshuru. Ses usagers se plaignent du fait qu’elle est devenue presqu’impraticable.

Les usagers de la route Kiwanja-Ishasha parlent de l’étroitesse, couplée à d’innombrables nids-de-poule presque partout; notamment entre Katoro et Kiseguro, sur plus de 10 kilomètres.

Cheusi Busimba, un motard qui fréquente cette route, affirme que plusieurs fois, les passagers sont obligés de descendre et marcher à pied.

 «Il y a des nids de poule et des rigoles partout. En plus, la route est étroite. Pour faire le dépassement, il que l’un s’arrête. Quand il a avancé, l’autre peut alors continuer. Et cela nous inquiète beaucoup. La route est très délabrée entre Katoro et Kiseguro.  Parfois sur tout un km, il y des nids de poule. Les gens doivent débarquer et avancer en pied.» dit-il.

En réaction, Komayombi Simba Dieudonné, de la Société attributaire à qui le Gouvernement a confié la maintenance de cette route, reconnait ce problème de délabrement.  Mais il évoque plusieurs difficultés.

«Cette route a des problèmes financiers. Elle ne génère  pas l’argent nécessaire à son entretien. Le Gouverneur avait promis du carburant; ceci nous avait poussés à acheminer des machines pour identifier des carrières. L’autre problème, des carrières sont éloignées. Nous cherchons les pierres à Kalengera ou à Rukoro. Et nous les achetons. Il pleut également beaucoup ces derniers temps; et toute l’eau qui vient de l’intérieur coule jusque dans la route.» dit-il.

En attendant, Emmanuel Ngaruye Muhozi, un élu provincial de Rutshuru, propose au Gouvernement de s’occuper lui-même de cette route; ou carrément l’attribuer à une autre entreprise avec laquelle il peut faire des compensations en termes des taxes.

«Lorsque le Gouvernement est incapable de prendre en charge un route et que ce Gouvernement prend des conventions avec un commerçant; qui vient aussi chercher de l’argent dans ce tronçon; c’est d’abord quelques chose qui a été mal conçue. Nous pensons que le Gouvernement devrait changer de stratégie. Réhabiliter lui-même cette route ou l’octroyer un une entreprise qui a des taxes à lui payer; et faire des compensations.» dit ce député.

Mais les espoirs sont permis, selon  Dieudonné Komayonbi, qui affirme que deux camions bennes transportent des pierres afin de boucher des nids de poules; notamment à Ruhura, pour faciliter le passage des véhicules et des motos. 

Faustin Tawite, depuis Rutshuru

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