L’Organisation non gouvernementale de défense de droit de l’homme, Human Rights Watch, dénonce une vague d’arrestations et d’abus commis par des forces de sécurité rwandaise en cette période de confinement.
Selon HRW, les autorités rwandaises ont accusé des personnes d’avoir enfreint les mesures de confinement, les détenant parfois dans des stades sans procédure régulière ni autorité légale.
La Police a, dans ce même cadre arrêté arbitrairement des dizaines des personnes depuis que les directives pour empêcher la propagation du covid-19 sont entrées en vigueur le 22 mars 2020.
Les personnes cibles sont particulièrement des professionnels des médias et autres personnes situées dans quartiers pauvres.
Cette ONGDH demande aux autorités de mettre fin aux détentions arbitraires y compris de journalistes et blogueurs qui ont tenté de révéler les abus des forces de sécurité.
Elle demande également que des informations à sa possession, faisant état de meurtres, de viols et d’autres crimes graves par les forces de sécurité pendant le confinement fasse objet d’enquêtes rapides et transparentes. Et les responsables devraient être traduits en justice.
En effet, Human rights watch, rapporte qu’au moins 4 femmes ont été violées par des militaires et des journalistes qui ont essayé de parler de ces viols et autres abus des services de l’ordre se sont vus arrêtés.
A cet effet, HRW appelle les autorités rwandaises à s’assurer que des soins médicaux spécifiques après un viol et un soutien psychosocial et même des soins de santé mentale sont disponibles pour les victimes. Et qu’il faut vite mette fin à la répression des médias et aux arrestations arbitraires.
Gracieuse Wany S.