Capitaine des Léopards de la République Démocratique du Congo depuis 2008, Youssouf a mis fin à sa carrière internationale après la CAN 2019 dernière.
Pour son aventure avec les fauves congolaises, l’ancien joueur Celtic Glasgow, a connu des moments de gloire comme celui des misères avec la sélection congolaise.
Pendant son Live sur Instagram avec Yannic Loemba (un international congolais de Brazzaville) ; Yousouf est revenu sur les maux qui rongent l’équipe nationale de la RD Congo de son époque.
Dans cet entretien, ancien capitaine des léopards s’est montré plus élogieux en vers Christian N’Sengi Biembe (actuel entraineur des Léopards A).
« Christian N’Sengi c’est un très bon Directeur Technique National. Il connaît bien le foot, il a une bonne vision et nous les joueurs, nous le supportons à fond » a ainsi déclaré El Capo.
Pour le patron du staff qui a précédé (Florent Ibenge), Youssouf Mulumbu a pointé du doigt ses choix ces deux dernières années à la tête des Léopards.
« Ibenge avait bien commencé mais il est resté deux ans de trop à la tête de la sélection. Quand on se fait éliminer par la Tunisie pour la Coupe du Monde, les choix du coach nous ont tués. Je me suis assis par terre, et je n’en revenais pas qu’on soit éliminés » a fustigé l’ancien de West Brom Which
Pour cette occasion, Youssouf Mulumbu a également évoqué l’épineux dossier de 10% de prime de joueur. Ce dernier affirme que c’est une réalité en sélection congolaise.
D’ après le joueur formé au PSG, certains joueurs sont écartés sans raison valable;et se souvent des grands joueurs.
« à un moment on avait tous les meilleurs joueurs qui rendaient en sélection. Mais ses choix n’étaient pas parfois bons. En mettant par exemple, Bukambu et Mpoku sur le ban, qui vont jouer ? » Regrette El Capo sur les choix de Florent Ibenge.
Avec des telles révélations, les hypothèses du favoritisme au sein de la sélection congolaise est bien témoigné par l’un des acteurs de l’ère Ibenge.
Signalons que plusieurs sélections des entraîneurs congolais sont souvent critiquées, car regorgeant plus des joueurs locaux, au détriment des talents venant de l’étranger. Et cette fois, ce n’est plus un secret pour personne.
Eric Shukrani