Intervenons-nous

À l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, célébrée le 20 novembre, l’association Agir Tous pour la Dignité en RD Congo (ATD Quart Monde) a organisé un point de presse à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, pour sensibiliser la communauté sur l’importance du respect des droits des enfants.

L’événement visait à appeler à l’implication de tous les acteurs sociaux, y compris les autorités et les parents, pour la défense des droits fondamentaux des enfants, et particulièrement pour l’obtention d’un document d’identité légal pour chaque enfant.

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Ce point de presse, organisé sous le thème « Écoutons l’avenir », a mis en lumière les efforts nécessaires pour garantir que chaque enfant dispose de ce document essentiel, reconnu légalement.

Crispin Alingilya, membre à ATD Quart Monde, a rappelé que l’association mène des actions concrètes pour accompagner les enfants, notamment à travers sa branche « Tapori ».

Cette branche œuvre en faveur des droits des enfants par des initiatives telles que les bibliothèques de rue, des livres, et des témoignages d’enfants ayant connu la grande précarité. L’association mène également des plaidoyers auprès des autorités publiques pour garantir le respect des droits des enfants et leur réinsertion dans des familles, notamment pour ceux vivant dans la rue.

“Le mouvement ATD mène des actions d’accompagnement des enfants à travers sa branche Tapori, en offrant des apprentissages aux enfants grâce aux bibliothèques de rue, aux livres et aux histoires vraies d’enfants ayant vécu dans la grande précarité. De plus, le mouvement mène des plaidoyers auprès des autorités publiques pour le respect des droits des enfants et l’accompagnement des enfants en situation de rue, afin de favoriser leur réinsertion dans des familles ».

Cependant, ATD Quart Monde rencontre plusieurs obstacles dans sa lutte, dont la stigmatisation des familles en situation de pauvreté et un manque de volonté politique pour prendre des mesures concrètes en faveur des enfants les plus vulnérables.

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En réponse à ces défis, l’association a proposé au gouvernement d’instaurer des mesures telles que l’accès à une éducation de qualité pour tous les enfants, la mise en œuvre effective de la gratuité de l’enseignement de base, l’accès à des soins de santé pour tous, et une lutte renforcée contre l’exploitation des enfants.

Cette journée a également été l’occasion de rappeler les principes de la Convention relative aux droits de l’enfant, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1989, qui garantit des droits inaliénables à chaque enfant, dont le droit à la vie, à la santé, à l’éducation, à la protection contre la violence et l’exploitation, ainsi que le droit à une identité et à une citoyenneté.

Édith Kazamwali

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