Le Cadre de Concertation provincial de la Société Civile dans la ville de Mbandaka en Equateur, déplore l’inaction des autorités académiques face aux échauffourées qui ont eu lieu mardi dernier à l’ISP-Mbandaka, occasionnant la mort d’un étudiant et un élément de la Police.
Mardi 12 avril, un accrochage a eu lieu entre étudiants de l’Université de Mbandaka et de l’Institut Supérieur des Techniques Médicales (ISTM), avec ceux de l’ISP. Selon la Société Civile, en plus des blessés, les deux personnes mortes ont été tuées à balle réelle par un élément de la Police, pendant que les étudiants réclamaient la baisse des frais académiques.
Dans une déclaration faite ce dimanche 17 avril 2022, Bernabé Bongambo, président de cette structure, dit condamner avec la dernière énergie les actes de vandalisme perpétrés par les étudiants non autrement identifiés, qui ont également incendié la maison communale de Wanganta.
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La Société Civile estime que ce sont les autorités académiques qui n’ont pas bien joué leur rôle de d’intermédiaire entre le pouvoir décideur et les étudiants.
«Au ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de prendre des sanctions exemplaires à l’endroit des autres autorités académiques qui se sont compromises pendant l’exercice de leurs fonctions face à cette situation,» déclare-t-elle.
Signalons que depuis mardi, le Ministre provincial de l’Intérieur a suspendu les cours dans tous les établissements d’enseignement supérieur et universitaire de la ville de Mbandaka, pour parer à toute éventualité, à la suite de ces échauffourées.
Chançard Lofalo à Mbandaka