Des Mouvements Citoyens et quelques organisations du Nord et Sud-Kivu déplorent l’insécurité grandissante dans les Hauts et Moyens plateaux du sud du Sud-Kivu et spécialement à Minembwe.Ils l’ont dit au cours d’une conférence de presse organisée ce vendredi 9 juillet 2021 à Bukavu dans la commune d’Ibanda et dans le cadre du lancement de la campagne « Rien que la paix » dans la province du Sud-Kivu.
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Ces mouvements citoyens et organisations de la Société Civile estiment que la province du Sud-Kivu traverse une situation « tragique » dans les hauts plateaux d’Uvira, Fizi et Mwenga et spécialement à Minembwe.
Pour eux, des violences semées ne cessent d’endeuiller du jour le jour les populations locales, qui, en plus d’être victimes des massacres à répétition, leurs villages sont incendiés, des bétails razziés, et des enlèvements qui sont devenus monnaie courante.
« Aujourd’hui plus de 3000 personnes ont déjà perdu la vie, plus de 400 villages sont déjà incendiés, plus de 250000 têtes des bovins pillées et plusieurs infrastructures de base détruites à la suite de violences intercommunautaires. A cela s’ajoute, l’impossibilité d’accès aux soins de santé, aux écoles, aux structures économiques de base et une extrême pauvreté alimentaire due à l’inaccessibilité aux activités champêtres », expliquent-ils.
Pour eux, c’est depuis plus de 4 ans que la question de la guerre à Minembwe est rapportée et malgré les dialogues communautaires déjà organisés, des politiciens se sont acharnés sur la question sans trouver une issue favorable pour la restauration de l’autorité de l’État.
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Ces organisations rappellent leur correspondance au Président de la République sur la situation de Minembwe le 20 Juin dernier.
« 15 organisations de la Société civile avons fait un état de lieu de la zone tout en signalant des graves violations de droits de l’homme qui sont commises d’une part par l’armée congolaise, les groupes rebelles Maï-Maï en coalition avec les groupes armés étrangers, d’autre part par les miliciens Twiganeho et Gumino actives dans la zone », précisent ces structures.
Il faut dire que les violences dans les Hauts et Moyens Plateaux d’Uvira, Fizi et Itombwe sont loin de s’arrêter malgré les différentes alertes des organisations. Des groupes armés à connotation communautaire ne cessent d’endeuiller la région causant un déplacement massif des populations ainsi que des victimes civiles.
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Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ainsi que le gouvernement congolais ont annoncé que des efforts sont en train d’être faits pour juguler l’insécurité devenue inquiétante dans la région.