La Solidarité des jeunes Fuliru (Ubuguma bwe misore ya Bafuliru) (SOJEF-M/UMIB) appelle la population d’Uvira à observer une Ville morte ce jeudi 21 Septembre 2023.
Cause : ils dénoncent ce qu’ils qualifient d’«acharnement » contre les enfants d’Uvira qui sont « arbitrairement révoqués, suspendus ou déstabilisés » dans l’exercice de leurs fonctions dans l’administration publique.
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Dans une lettre d’information adressée au Maire de la ville d’Uvira consultée par LaPrunelleRDC.CD, ces jeunes exigent que les ressortissants d’Uvira soient recrutés dans différents service de l’Etat où ils sont faiblement représentés.
« Nous avons l’honneur de vous informer que la jeunesse Fuliiru décrète une journée ville morte ce jeudi 21 septembre 2023 pour des raisons ci-après: – dénoncer l’acharnement contre les enfants d’Uvira qui sont arbitrairement révoqués, suspendus ou déstabilisés dans l’exercice de leurs fonctions dans l’administration publique, exiger le recrutement de la main d’œuvre locale faiblement représentée dans différents services de l’Etat : DGI, DGRAD, INPP, OGEFREM, DPMER, SEP-Congo, DGDA, OCC, Antifraude, FPI, CNSS, etc. », écrit Olivier Balikwambiya, coordinateur de SOJEF-M/UMIB.
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Sur un tract qui circule dans la ville d’Uvira, ces jeunes ajoutent que les filles et fils d’Uvira ont aussi étudié comme d’autres personnes et qu’ils ont le droit d’être recruté dans des services publics. Ils s’insurgent contre le fait qu’ils payent des taxes à des services qui n’emploient jamais les ressortissants de la ville et territoires d’Uvira
Déjà, le débat fait rage dans les forums des réseaux sociaux. Des acteurs sociaux d’Uvira dénoncent un « comportement tribal » qui devrait être évité par ces jeunes.