Accès Humanitaire

Certains militaires FARDC sont accusés de kidnapping et meurtre des civils en territoire de Rutshuru. Ces accusations sont contenues dans une déclaration de la Coordination des Forces Vives de la Société Civile du territoire de Rutshuru.

Dans ce document datant du 26 septembre 2020 et signée par une vingtaine d’organisations membres; la Société Civile Forces Vives de Rutshuru considère cette partie de la province du Nord-Kivu comme un triangle de la mort, avec des assassinats, des pillages et des kidnappings qui y sont commis.

La Société civile forces vives en territoire de Rutshuru pointe du doigt certains militaires d’être impliqués dans ces faits; pourtant ils sont censés protéger les civils et leurs biens.

Egalement, cette structure citoyenne s’insurge contre la prolifération des groupes armés, au su et au vu de l’armée.

Samson Rukira, rapporteur de la coordination territoriale de la Société Civile forces vives; ajoute de son côté que «certains militaires FARDC ont abandonné leur mission de protéger la population et ses biens; plutôt ils ont commencé à se livrer à la salle besogne d’enlever les gens, de tuer les civils. Comment quelqu’un qui est censé protéger les civils peut commencer à commettre les actes de ce genre? Aussi, nous voyons des groupes armés sillonner en toute quiétude partout à travers le territoire. Nous nous demandons là où est l’armée.»

Lire aussi Rutshuru: le sort des habitants laissé entre les mains des groupes armés?

La Société Civile fait allusion dans sa déclaration, à certains  éléments FARDC des 3409 et 3416ème régiments; qui sont  selon elle,  auteurs présumés des meurtres et kidnappings des civils ces dernières semaines en groupement Kanyabayonga et Kisigari; respectivement dans les chefferies de Bwito et Bwisha.

Ainsi, la Société Civile de Rutshuru appelle l’administrateur à faciliter une rencontre entre les animateurs de cette structure; et les commandants de différents régiments des FARDC déployés dans cette partie de la province; en vue d’une discussion autour des questions sécuritaires dans le territoire.

En réaction, le commandant du 3416ème régiment des FARDC basé à Rumangabo joint par Laprunellerdc.info, dit ignorer ces accusations. Le colonel Alexis Munyakazi affirme qu’il est disposé à discuter avec la Société Civile pour mettre au clair ses allégations.

Faustin Tawite, depuis Rutshuru

Share.
Leave A Reply

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.