Accès Humanitaire

L‘actuel Président de la République Sud-africaine Cyrille Ramaphone était ce mercredi dans la matinée devant la barre, pour répondre aux questions des juges dans l’affaire Zando, une commission qui enquête sur la corruption de L’État. Il a été appelé pour répondre aux questions sur ce que son parti politique ANC savait sur l’affaire, et ce qu’il a fait pour essayer de l’empêcher.

Occupant respectivement les fonctions de Vice président de la république et du parti politique ANC pendant le régime de Jacob Zuma, Ramaphosa a été invité ce mercredi pour prouver s’il n’était pas de mèche avec son chef, et examiner les allégations selon lesquelles Zuma aurait permis à la riche famille GUPTA de piller les ressources de l’État en 2015.

Ramaphosa a été largement critiqué dans l’opinion publique, pour avoir été le numéro deux du gouvernement Zuma lorsque la famille Gupta influencée et ou interférer dans les décisions et activités qu’entretenait l’ex-président Zuma.

Le Président Ramaphosa a déclaré à la commission qu’il avait pris connaissance des incidents de fraudes de la même manière que les membres publics l’avaient été, et cela grâce au travail des journalistes, des audits ainsi que les sociétés civiles.

A la question de savoir pourquoi il n’a pas démissionné dès lors qu’il avait eu connaissances de ces fraudes, Ramaphosa affirme il y avait devant lui 5 options: celle de démissionner, de s’exprimer, d’acquiescer, encourager, garder silence ou celle de rester et résister carrément.

« Si moi et ceux qui partageaint les mêmes idées que moi avions démissionné de l’exécutif nous aurions pas eu à résister aux excès qui se produisaient et il y aurait plus de dégâts » a fait savoir Ramaphosa.

Lire aussi RSA: le procès de Jacob Zuma reporté au 9 septembre pour raisons de santé

Le président Cyrille sous serment déclare en détails comment il avait repoussé la nomination de Des Van Rooyen au poste de ministre des finances en Décembre 2015. Nomination qui n’a duré qu’un week-end et qui a vu chuter la monnaie nationale et les affaires.

Préoccupé parce qu’il considérait comme la capture du trésor public, il est allé participer dans une réunion avec le directeur général de l’époque, réunion dans laquelle il a recu des explications explicites, après laquelle il dit a avoir été inquiété.

Signalons que la famille Gupta est une riche famille d’origine indienne composée de 7 personnes dont 3 freres et 4 neveux ayant des intérêts commerciaux a équipements informatiques, médias et exploitation minière.

Cette famille fait objet d’un examen international approfondi et qui a suscité des nombreuses controverse politiques en raisons de leurs liens étroits avec Jacob Zuma avant et pendant sa présidence. Des liens étroits a la fois personnelles mais aussi et surtout par le bilais de leur société Oakbay Investments et qui ont conduit a des nombreuses allégations de corruptions et d’influence indue.

Esther Nino, Cape Town

Share.

Un commentaire

  1. Emmanuel CUMA CIZUNGU on

    C’est vraiment un bon article. Avec ça le pouvoir en place de la RDC est aussi avisé 🚶

Leave A Reply

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.